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Animé par Nora Hamadi, ce nouveau magazine aborde l’Europe sur le versant collaboratif. Pour nous éclairer, trois invités : Caradh O’Donovan, championne irlandaise de karaté et de kick-boxing. Avec son association Global Athlete, elle entend libérer la parole des athlètes, muselée par leur fédération. Face à elle, Roxana Maracineanu, première française championne du monde de natation et ancienne ministre des Sports. Elle reconnaît que les institutions sportives ne peuvent plus ignorer les enjeux qui percutent nos sociétés. Enfin, Gunter Gebauer, philosophe du sport à l’université libre de Berlin. Pour lui, cette distance entre sport et politique est un mythe hypocrite. Des échanges ponctués par les témoignages des neuf Européens qui ont défriché le sujet en amont de l’émission, et par un reportage en Pologne où, après des années de silence contraint, les sportifs LGBT arborent de plus en plus fièrement la bannière arc-en-ciel, entraînant derrière eux un changement de mentalités. Enfin dans notre grand entretien, Nora Hamadi reçoit l’ancien champion du monde de footballLilian Thuram, et l’interroge sur son long combat d’éducation contre le racisme.

27 - Retraites : est-on condamner à travailler de plus en plus vieux ? ---------------------------------------------------------------------- Animé par Nora Hamadi, ce nouveau magazine aborde l’Europe sur le versant collaboratif. Diffusé sur Arte le dimanche 30 octobre 2022 à 20:05 - Durée : 45 min Pour nous aider à y voir plus clair, Nora Hamadi reçoit trois invités : Elsa Fornero, ancienne ministre du Travail en Italie, où elle a conduit la dernière grande réforme des retraites. L’âge légal de départ y est désormais à 67 ans. Face à elle, Gregor Wagner, secrétaire d’IG Metall, le plus grand syndicat allemand, opposéau patronat d’outre-Rhinqui veut repousser l’âge de départ à la retraite à 70 ans. Enfin, Susan Shaw, directrice de l’ONG Le Parlement des Seniors Irlandais, vienttémoigner de la grande menace qui pèse sur les retraités : la pauvreté. Des échanges ponctués par les témoignages des neuf Européens qui ont défriché le sujet en amont de l’émission, et par un reportage entre la France et les Pays-Bas, où deux enseignants à la retraite nous ont dévoilé leurs comptes. Contre toute attente, prendre sa retraite pour un Néerlandais ne signifie pas perdre de l’argent… Enfin, dans notre grand entretien, Nora Hamadi reçoit Bruno Palier, directeur de recherche à Sciences Po Paris. Il plaide en faveur d’une révolution de notre modèle social et pour la révision du pacte générationnel sur lequel reposent nos systèmes de retraites.

Pour nous aider à y voir plus clair, trois invités : Peter Stuckmann, chef d’unité responsable de la politique 5G à la Commission européenne qui défend son déploiement. Face à lui, Jean-Pierre Raskin, ingénieur, chercheur et professeur à l’École Polytechnique de Louvain en Belgique. Pour lui, nous n’avons aucun recul face aux effets à long terme de la 5G, qu'il qualifie de “création destructrice”. Enfin, Laure de La Raudière, présidente de l’Arcep, l’Autorité de régulation des communications électroniques, le “gendarme" des télécoms qui joue un rôle clé dans le déploiement de la 5G en France. Des échanges ponctués par les témoignages des neuf Européens qui ont défriché le sujet en amont de l’émission, et par un reportage en Italie, à l’Aquila dans les Abruzzes. Touchée par un violent séisme en 2009, la ville est aujourd’hui devenue un véritable laboratoire à ciel ouvert de la 5G qui permettrait de détecter les tremblements de terre avant l'arrivée des secousses, gagnant ainsi un temps précieux pour la mise en sécurité. Enfin, dans notre grand entretien, Nora Hamadi reçoit Stefan Lorenz Sorgner. Philosophe transhumaniste, il fait figure d'autorité dans le domaine de l'éthique des nouvelles technologies. Il s'intéresse au concept du surhomme – l'humain augmenté –et au rapport ambigu de l’humain à la technologie.

En Espagne médiévale, huit femmes se libèrent du carcan social et du poids des traditions. Une révolte féministe orchestrée par le chorégraphe Marcos Morau dans un ballet choc qui a électrisé Avignon en 2021. Dans un pensionnat, ou peut-être un couvent, huit femmes en costume traditionnel de l'Aragon médiéval se prosternent autour d'une croix couchée au sol. Puis, portées par le son martelant de tambours qui évoquent la mort de Dieu dans la tradition espagnole des festivités de la semaine sainte, les femmes semblent peu à peu se délier de leurs attaches, de leur condition, et s'émanciper dans une sarabande fiévreuse. "La plupart des traditions, coutumes et légendes sont reliées en Espagne au christianisme, explique le chorégraphe espagnol Marcos Morau. Dans cette pièce, c'est un mélange entre le catholicisme et le paganisme qui s'exprime, en une sorte de catharsis collective." Cri primitif Dans la cour d'honneur du palais des Papes à Avignon, le leader de la compagnie La Veronal livre un ballet exclusivement féminin d'une force peu commune, véritable choc visuel et sonore. Entre danse traditionnelle dynamitée et gestuelle fulgurante évoquant le non-humain, Marcos Morau déploie son style si particulier au sein d'un univers surréaliste inspiré de Buñuel, où scènes fantastiques et oniriques jouent avec le néologisme du titre de son spectacle – l'hybride "Sonoma"" "combine la racine grecque "soma, "le corps, et le latin "sonus", le son. Composé en grande partie pendant la pandémie, le spectacle résonne comme un cri primitif du corps, qui invoque le passé pour exorciser la frénésie du présent. La scénographie grandiose s'inscrit à merveille dans l'espace mythique du palais des Papes, écrin accueillant pour la première fois Marcos Morau et le souffle puissant de sa révolte.

Cent jeunes danseurs du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris rendent un hommage vibrant à la chorégraphe Trisha Brown. Trisha Brown fait partie de ces chorégraphes qui ont profondément marqué la danse du XXème siècle. Collaboratrice de Merce Cunningham, John Cage ou encore Anna Halprin, la vision avant-gardiste de l’Américaine a ouvert la danse à de nouveau horizons, revisitant de fond en comble les notions de spectacle et de représentation. Sous l’impulsion du Festival d’Automne à Paris, Kathleen Fisher (ancienne interprète et actuelle répétitrice de la Trisha Brown Danse Company) et Dai Jian (qui a lui aussi dansé pour Trisha Brown) ont collaboré avec cent étudiants danseurs du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris pour revisiter le répertoire de Trisha Brown. Sur la scène de la Grande Halle de la Villette, nous découvrons ainsi une combinaison inédite d’extraits piochés dans presque cinquante ans de création chorégraphique. Pour ne rien gâcher, Trisha Brown x 100 bénéficie également du talent d’étudiants musiciens du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Un beau projet qui fédère donc toutes les énergies d’un établissement d’exception. Spectacle capté le 4 décembre 2021 à la Grande Halle de la Villette, Paris.

Libérer les brevets pharmaceutiques serait-il la panacée pour répondre aux défis de la santé ? Diffusé sur Arte le dimanche 16 octobre 2022 à 20:05 - Durée : 45 min Pour en débattre, trois invités aux points de vue différents : Pauline Londeix, cofondatrice de l’Observatoire de la transparence pour les politiques du médicament et autrice de Combien coûtent nos vies, dans lequel elle remet en question le principe même des brevets pharmaceutiques. Face à elle, Thomas Klit Christensen, conseiller juridique pour LIF, une association danoise qui représente l’industrie pharmaceutique. Pour lui, le système des brevets est garant de l’innovation et ne doit en aucun cas être modifié. Et Sabine Vogler, directrice du département de pharmaco-économie à l’Institut national de la santé en Autriche. Elle coordonne le centre de l'Organisation mondiale de la santé pour les politiques de tarification et de remboursement des produits pharmaceutiques. Des échanges ponctués par les témoignages des neuf Européens qui ont défriché le sujet en amont de l’émission, et par un reportage en France et en Belgique, où le laboratoire Novartis a accepté de lever l’un de ses brevets sur le Kymriah, un traitement novateur contre le cancer. Problème : le Kymriah est protégé par plusieurs autres brevets… Enfin, dans notre grand entretien, Nora Hamadi reçoit Peter Drahos, professeur de droit et de gouvernance à l’Institut universitaire européen de Florence. Elle l’interroge sur la protection des idéeset la nécessité de les mettre en commun pour le bien de l’humanité.

Jamais dans son histoire, l’Europe n’avait cumulé un tel endettement : près de 13 000 milliards d’euros de déficit, soit 90 % de son PIB. Comment les pays européens vont-ils se sortir de cet endettement démesuré ? Qui va devoir payer ? Est-ce que ce sont finalement les citoyens, en bout de chaîne, qui vont trinquer ? Un débat animé par Nora Hamadi. Pour nous aiguiller, trois invités : Lars Feld, professeur d'économie à l’université de Fribourg, conseiller du ministre allemand des Finances Christian Lindner. Il prône un retour à plus de rigueur budgétaire pour éviter à l’avenir d’avoir recours à l’austérité. Face à lui, Rui Pedro Esteves, historien de la finance et de l’économie internationale à l’Institut des hautes études internationales de Genève, considère, lui, que la dette publique est un bien commun à défendre, loin de toute idéologie. Et Michelle Murphy, membre de l’ONG Social Justice Ireland, défend pour sa part l'idée que la dette a un coût social et humain. Des échanges ponctués par les témoignages des neuf Européens qui ont défriché le sujet en amont de l’émission, et par un reportage en Italie, où les entreprises qui ont contracté des prêts garantis par l’État pendant le Covid sont désormais étranglées par les remboursements. Enfin, dans notre grand entretien, Nora Hamadi reçoit Filippa Chatzistavrou, professeure de sciences politiques de l’université d'Athènes, qui plaide pour lever les tabous idéologiques autour de la dette et dénonce son instrumentalisation politique.

Animé par Nora Hamadi, ce nouveau magazine aborde l’Europe sur le versant collaboratif. Diffusé sur Arte le dimanche 2 octobre 2022 à 20:05 - Durée : 45 min Pour en débattre, trois invités aux points de vue différents : Eirik Wærness est économiste en chef chez Equinor, la plus grande compagnie d’énergie pétrolière de Norvège. Selon lui, nous avons encore besoin du gaz et des énergies fossiles. Etpour ne pas voir les prix exploser, il va falloir produire plus. Face à lui, Thomas Pellerin-Carlin, directeur du centre énergie de l’institut Jacques Delors. Pour lui, notre dépendance est le fruit des politiques d’hier et il faut au plus vite revoir notre consommation énergétique. Enfin, Karin Abram, directrice des affaires sociales pour Caritas Autriche, organisation dédiée à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, prône, elle, des mesures plus fortes pour aider les ménages les plus modestes face à la précarité énergétique. Des échanges ponctués par les témoignages des neuf Européens qui ont défriché la question en amont de l’émission en visioconférence, et par un reportage en Allemagne, où les autorités font le pari d’une énergie d’avenir : l'hydrogène vert. Enfin, dans le grand entretien, Nora Hamadi reçoit le philosophe de la transition énergétique Dominique Bourg. Ensemble, ils réfléchiront autour du maître-mot de la rentrée : “sobriété”.

Comment la police peut-elle renouer avec ceux qu’elle est censée protéger ? Diffusé sur Arte le dimanche 25 septembre 2022 à 20:05 - Durée : 46 min 1,5 millions de policiers maillent le territoire européen, un nombre en légère baisse depuis 10 ans. Si leur présence sur le terrain est inégale selon les pays, il en est de même pour la confiance que leur accordent les citoyens. Alors comment la police peut-elle renouer avec ceux qu’elle est censée protéger ? Faut-il plus de policiers sur le terrain pour lutter contre l’insécurité ?Pour nous éclairer, trois invités aux points de vue différents : Carlos Morales est porte-parole du syndicat de police espagnol S.U.P, qui milite pour plus de présence policière sur le terrain – l’Espagne a récemment battu des records en termes d’effectifs policiers. Face à lui, Mareile Kaufmann, criminologue et professeure à l'université d'Oslo, s'intéresse, elle, à la police de demain. Quant àJean-Sébastien Colombani, docteur en psychologie et chercheur à l’École nationale supérieure de la police,a mesuré l’impact des conditions de travail sur la santé mentale des agents de police surmenés. Des échanges ponctués par les témoignages des neuf Européens qui ont démêlé la question en amont de l’émission et un reportage en Irlande, où forces de l’ordre et citoyens travaillent de concert, grâce à une application, ce qui peut susciter des controverses… Enfin, dans le grand entretien, Nora Hamadi reçoit Olivier Norek, romancier, scénariste et ex-capitaine de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis. Il a fait de sa réalité une fiction, qui témoigne de l’évolution de l’image du flic dans l’histoire.

Le retour de l'inflationremet au centre des débats l’enjeu des rémunérations. Une émissionanimée par Nora Hamadi. Diffusé sur Arte le dimanche 18 septembre 2022 à 20:05 - Durée : 45 min Pour nous aiguiller dans ce débat, trois invités : Pepe Alvarez, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs en Espagne, qui milite pour une hausse conséquente des salaires etla mise en place de politiques sociales et fiscales ambitieuses. Face à lui, Franck Delvau, président de l’Union des métiers de l'hôtellerie et de la restauration d’Île de France, prône une autre voie qui permettrait de ne pas accabler les entrepreneurs sous les charges. Judy Stephenson, professeure en histoire économique à l'University College de Londres, pointe, elle, les similitudes entre la crise actuelle et celles qui ont conduit aux grandes révolutions européennes du XVIIIe siècle, dont la révolution française. Des échanges ponctués par les témoignages des neuf Européens qui ont défriché le sujet en amont de l’émission, et par un reportage en Irlande, où le salaire minimum laisse peu à peu place au living wage, un salaire minimum “décent”, plus élevé que le salaire minimum, et mis en place dans certaines entreprises. Enfin, dans le grand entretien, Nora Hamadi reçoit le philosophe allemand Gerd Achenbach. Pour lui, le travail aliène de plus en plus l’être humain. Critère ultime de l’estime de soi pour certains, il conduirait à un quasi-abandon de notre liberté.

Animé par Nora Hamadi, ce nouveau magazine aborde l’Europe sur le versant collaboratif. Diffusé sur Arte le dimanche 11 septembre 2022 à 20:07 - Durée : 45 min Qu’avons-nous fait de nos démocraties ?Pour nous aider à y voir plus clair, trois invités aux points de vue différents débattent dans 27 : Robert Grimm, responsable des affaires publiques de l’institut Ipsosen Allemagne, son métier comme son expérience l’incite à relativiser la menace d’un retour des régimes totalitaires. Jaroslaw Kuisz, essayiste polonais, chercheur à l’Institut du temps présent, est, lui, bien moins optimiste. Hélène Landemore, professeur de sciences politiques à l’université de Yale, craintelle aussile naufrage et prône un retour aux sources de la démocratie originelle. Le reportage nous emmène en Suisse où, quatre fois par an, les citoyens sont appelés à se prononcer par votation sur des dizaines de propositions, qu’ils ont parfois eux-mêmes initiées. Une démocratie plus directe où la voix du citoyen compte… Enfin, dans le grand entretien, Nora Hamadi reçoit la philosophe belge Chantal Mouffeet l’interroge sur sa conception de l’espace politique et de la démocratie.

Confrontés à des conditions de travail de plus en plus pénibles, les professeurs souffrent etle métier n'attire plus. Diffusé sur Arte le dimanche 28 août 2022 à 20:05 - Durée : 46 min Pourquoi un tel désamour pour une profession si essentielle ? Comment faire en sorte que les élèves respectent à nouveau les enseignants ? Faut-il revenir à l'autorité d'antan, ou faire évoluer le métier pour redonner aux enseignants le goût d'enseigner ? Pour nous aider à éclairer ce tableau noir, trois citoyens aux points de vue différents débattent dans 27 : Samantha Twiselton, directrice de l'Institut pour l'éducation de Sheffield, au Royaume-Uni, qui prône un certain retour à l'autorité. Catarina Leal, professeur de biologie et de géologie au lycée Camoes de Lisbonne qui adore son métier tout en reconnaissant ses difficultés, et Benjamin Hadrigan,qui a mis le feu aux salles des profs avec une application destinée à noter les enseignants allemands et autrichiens. Des échanges ponctués par les témoignages de neuf Européens, qui ont défriché le sujet en amont de l'émission et par un reportage en Italie où les professeurs, épuisés par les agressions, demandent la création d'un délit d'outrage. Et enfin, dans le grand entretien, Nora Hamadi reçoit Pascal Engel, philosophe de la connaissance qui, depuis 50 ans, s'interroge sur les vertus et les vices du savoir.

Faut-il en finir avec le tourisme de masse, symbole de la démocratisation des vacances ? Diffusé sur Arte le dimanche 21 août 2022 à 20:05 - Durée : 45 min Pour nous aider à y voir plus clair, trois citoyens aux points de vue différents débattent dans27: Mato Frankovic, le maire de Dubrovnik : depuis son élection, il a réussi à diviser par deux le flux de visiteurs. Demy Vozikiest la directrice de l’Office national hellénique du tourisme en France. Gilda Hernández-Maskvivker dirige le département tourisme et hôtellerie à l’université Ramon Llull de Barcelone. Des échanges ponctués par les témoignages de neuf Européens, qui ont défriché le sujet en amont de l’émission et un reportage en Norvège, où d’immenses ferrys pénètrent dans les fjords, au grand dam des locaux et des écosystèmes naturels. Puis, dans notre grand entretien, Nora Hamadi reçoit le sociologue et philosophe allemandHartmut Rosa, et l’interroge sur la nécessité de repenser notre rapport au temps.

Avec la guerre en Ukraine, l'UE a accueilli plus de six millions de réfugiés.L’Europe forteresse commence-t-elle à se fissurer ? Diffusé sur Arte le dimanche 31 juillet 2022 à 20:05 - Durée : 45 min Trois, quatre, cinq millions de réfugiés. En quelques semaines, la guerre en Ukraine a propulsé vers l’Union européenne une vague migratoire comme le continent n’en avait plusconnue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Pourtant, septans après la grande crise des réfugiés syriens, afghans, africains, rares sont les politiques à critiquer l'accueil ou à appeler, comme alors, à une fermeture des frontières ouà un moratoire sur la migration. De la même façon, la société civile et les populations ont fait montre d’une empathie et d’une mobilisation sans pareil envers les Ukrainiens. La preuve que l’Europe forteresse commence à se fissurer, laissant entrevoir un changement radical dans ses politiques d’asile et de migration ? Pour en parler, Katarina Csefalvayova, directrice de l’Institut pour l’Europe centrale, spécialiste des mouvements et politiques migratoires, et fervente partisane d’un pacte migratoire ambitieux ;Dominik Tarczynski, député européen du PiS, le parti Droit et Justice en Pologne, pays qui a vu plus de 3 millions d’Ukrainiens arriver sur sonsol depuis le début de la guerre ; et Tareq Alaows, réfugié syrien en Allemagne depuis 2015, conseiller juridiquequi milite aujourd’hui pour les droits des réfugiés. Puis, unreportage nous emmène en Grèce, où les migrants sont confrontés à une justice qui les considère comme des passeurs en puissance et les condamne à des dizaines d’années de prison. Enfin, pour le grand entretien, Nora Hamadi rencontre à Athènesle vice-président de la Commission européenne, Margaritis Schinas, en charge, notamment, des politiques migratoires et de la promotion du mode de vie européen.

Comment protéger les forêts européennes ? Peut-on encore lutter contre les mégafeux ? Nora Hamadi en débat dans ce numéro de "27". Diffusé sur Arte le dimanche 24 juillet 2022 à 20:07 - Durée : 45 min Selon ledernier rapportdu Programme des Nations unies pour l’environnement, les incendies incontrôlés vont augmenter de 50 % d’ici à 2100. Ces incendies extrêmes deviendront plus fréquents et plus intenses, menaçant des régions jusqu’alors épargnées, comme l’Arctique. En 2021, 900 000 hectares de forêts ont brûlé en Europe continentale, précipitantl’extinction de dizaines d’espèces animaleset végétales.Alors comment protéger les forêts européennes ? Peut-on encore lutter contre les mégafeux ? Une gestion forestière durable est-elle possible ? Peut-on encore maîtriser les changements climatiques qui menacent le poumon vert de la planète ?Pour en débattre,Susanne Winter,qui dirige le programme de protection des forêts du WWF Allemagne;Maurice Ryan, directeur du développement commercial de Green Belt, la plus grande entreprise de gestion forestière privée d’Irlande ; etFrédéric Denhez, ingénieur écologue, écrivain et spécialiste de l’environnement. Et dans le grand entretien, Nora Hamadi reçoitBarbara Glowczewski,anthropologue, ethnologue, directrice de recherche et médaille d’argent du CNRS, quitravaille depuis plus de 40 ans sur le terrain, aux côtés des aborigènes d’Australie.

Alors que la guerre s’est réinvitée à nos frontières, faut-il se doter d’une armée européenne ? Diffusé sur Arte le dimanche 10 juillet 2022 à 20:07 - Durée : 45 min L’Europe est-elle en danger ? Et si oui, est-elle capable de se défendre ? Pour débattre de ces questions, trois invités.Frank Haun, allemand, directeur de KNDS, le géant industriel de l’armement franco-allemand qui travaille à la construction du char du futur., et qui ne défend pas l’idée d’une armée européenne… Frédéric Mauro, français basé à Bruxelles, avocat spécialiste des questions de défense et d’armement, pense, lui, qu’il est urgent d’en créer une. Et Isabella Antinozzi, italienne, spécialiste des politiques de sécurité et de Défense Européenne pour un think tank basé à Londres. Le reportage nous emmène en Lituanie, dans une base de l’Otan sous commandement allemand, où les Européens apprennent à se battre ensemble et donc, avec les États-Unis. Est-ce déjà un embryon d’armée européenne? Comment fonctionnent ces bases dans lesquelles plusieurs nationalités cohabitent. Quid de l’interopérabilité? Les témoignages desneuf européens qui ont réfléchi en amont à la question en visioconférence, viennent enrichir le débat. Enfin, dans le grand entretien Nora Hamadi reçoit le politiste néerlandais Hans Kribbe qui a conseillé la Commission européenne mais aussi le Kremlin.

Les prix des céréales atteignent des niveaux record. Faut-il craindre des pénuries ? Faut-il produire plus ? Diffusé sur Arte le dimanche 17 juillet 2022 à 20:07 - Durée : 45 min Faut-il abandonner la stratégie de la Commission européenne consistant à réduire les pesticides de moitié d’ici 2030? Depuis la crise, les lobbys agricoles sont revenus à la charge contre cette stratégie et, en mars dernier, deux textes consacrés aux pesticides et la biodiversité ont disparu de l’agenda de la Commission… Alors, quel peut être notre modèle agricole pour demain ?Pour en débattre :Agnieszka Maliszewska, vice-présidente de la COGECA. Elle représente les organisations syndicales et professionnelles de la COPA COGECA, 10 millions d'agriculteurs et 22.000 coopératives agricoles en Europe, et défend une agriculture productiviste.Xavier Poux, agronome et chercheur associé à l'IDDRI, défend, lui, une agriculture durable et raisonnée. EtBreda Kutin, présidente du ZPS, association des consommateurs slovène et représentante du Bureau Européen des consommateurs.Et parmi les témoignages des 9 européens qui ont réfléchi en amont à la question, celuid'Esmeralda Rourera, éleveuse en Catalogne, qui a subi de plein fouet les conséquences de la guerre en Ukraine. L’élevage intensif est-il une réponse au risque de ne pas pouvoir nourrir tout le monde? Le reportagenous emmène en Espagne, premier producteur de porcs du continent. Là-bas, 80% des exploitations porcines sont en élevage intensif, et vendent leur viande jusqu’en Chine. Un modèle controversé, accusé de maltraiter les animaux, polluer les sols et contaminer l’eau potable des villages voisins. Dans le grand entretien, Nora Hamadi reçoitOlivier De Schutter, juriste et professeur de droit international à l’université de Louvain en Belgique. Olivier de Schutter a été rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation du Conseil des droits de l’homme à l’Organisation des nations unies entre 2008 et 2014. Depuis 2020 il travaille sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme. L’un des plus fondamentaux étant l’accès à la nourriture.

À l'heure ou la pandémie de covid a révélé la fragilité de nos systèmes de soins, comment garantir le droit à la santé pour tous ? Diffusé sur Arte le dimanche 3 juillet 2022 à 20:06 - Durée : 45 min Nos trois invités : Frédéric Gunmalm, quidirige les centres de santé Capio en Suède, une filiale du groupe privé Ramsay Santé ; Abdelaali El Badaoui, infirmier et fondateur de l'association Banlieues Santé ; et Francesca Colombo, qui pilote la division santé de l'OCDE. Des échanges ponctués par les témoignages de neuf Européens qui ont défriché le sujet en amont de l’émission, et un reportage dans la région reculée de Murcie, au Sud-Est de l'Espagne, où un médecin a transformé un camion en cabinet dentaire et médical. Puis, Nora Hamadi reçoit le professeur Giovanni Maio, médecin et directeur du Centre d'éthique de la médecine de l'Université de Fribourg, et l'interroge sur le futur de notre santé. Réflexion collective Baptisé 27, comme les vingt-sept membres de l’UE, ce nouveau magazine éclaire les enjeux européens par une approche collaborative. Organisé en trois temps, il est alimenté en amont par une vaste consultation des Européens, via la plate-forme de participation citoyenne Make.org, puis par une séance de réflexion collective réunissant une dizaine de personnes. Place ensuite à l’émission en plateau, que Nora Hamadi, journaliste et ex-présentatrice de Vox pop, anime avec son confrère Corentin Chrétien Droz. Elle réunit trois invités européens, experts ou citoyens éclairés, qui débattent du sujet soulevé lors de la consultation. 27 se poursuit par un grand entretien entre Nora Hamadi et un invité de marque, qui réagit à la question posée lors du débat et s’exprime sur les sujets d'actualité en Europe. Des extraits de la séance de réflexion collective et des reportages ponctuent l’émission.

Depuis l'invasion de l'Ukraine, un flot d'images envahit les écrans. Peut-on se fier à l’information en temps de guerre ? Diffusé sur Arte le dimanche 26 juin 2022 à 20:08 - Durée : 45 min Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, un flot d'images et de récits envahit les écrans. Peut-on se fier à l’information en temps de guerre ? Pour nous aider à y voir clair, trois citoyens aux points de vue différents débattent dans 27 : Vera Krichevskaya, journaliste russe contrainte à l’exil, Janis Sarts, qui dirige le Centre de communication stratégique de l'Otan en Lettonie, et Maud Quessard, qui conseille l’armée française sur sa stratégie internationale. Des échanges ponctués par les témoignages de neuf Européens, qui ont défriché le sujet en amont de l’émission, et un reportage en Lettonie, devenue la base arrière des journalistes russes qui ont dû fuir leur pays. Puis, Nora Hamadi reçoit la politologue et philosophe allemande Gesine Schwan, et l’interroge sur l’impact de ce recul de la vérité dans nos sociétés. Réflexion collective Baptisé 27, comme les vingt-sept membres de l’UE, ce nouveau magazine éclaire les enjeux européens par une approche collaborative. Organisé en trois temps, il est alimenté en amont par une vaste consultation des Européens, via la plate-forme de participation citoyenne Make.org, puis par une séance de réflexion collective réunissant une dizaine de personnes. Place ensuite à l’émission en plateau, que Nora Hamadi, journaliste et ex-présentatrice de Vox pop, anime avec son confrère Corentin Chrétien Droz. Elle réunit trois invités européens, experts ou citoyens éclairés, qui débattent du sujet soulevé lors de la consultation. 27 se poursuit par un grand entretien entre Nora Hamadi et un invité de marque, qui réagit à la question posée lors du débat et s’exprime sur les sujets d'actualité en Europe. Des extraits de la séance de réflexion collective et des reportages ponctuent l’émission.

19.10.2019

19.10.2019

La maladie de Parkinson - La recherche avance (-16) --------------------------------------------------- Immersion auprès de chercheurs qui tentent de mettre au point de nouvelles approches thérapeutiques de la maladie de Parkinson. Diffusé sur Arte le samedi 17 septembre 2022 à 23:26 - Durée : 53 min Dans le monde, le nombre de personnes souffrant de la maladie de Parkinson est estimé à 6millions. Si les causes de cette pathologie neurologique dégénérative découverte au début du XIXesiècle ne sont pas encore entièrement connues – seul le rôle des produits phytosanitaires dans le développement de la maladie a été démontré –, les chercheurs européens tentent de mettre au point de nouvelles approches thérapeutiques. Cellules souches En Scandinavie, là où les progrès de la recherche sur la maladie de Parkinson sont les plus encourageants, le réalisateur, John Kantara, suit la neurologue Agnete Kirkeby et son équipe basésà Copenhague. Depuis plus de dixans, ces scientifiques tentent de développer une thérapie prometteuse qui consiste à remplacer les cellules nerveuses mortes à partir de cellules souches. Leur méthode de recherche, qui part de cellules embryonnaires, pose néanmoins un certain nombre de problèmes éthiques. Cette immersion captivante dans les rouages de la recherche fait le lien entre le quotidien de personnes maladeset les avancées scientifiques.

Très bien formés dans leur pays d’origine, ils serévèlent être des professionnels efficaces et "prêtsà l’emploi". Alors que la Tunisie traverse une crise politique et économique sans précédent, ils sont par ailleurs très peu regardants sur les conditions de travail que leur propose leur pays d’accueil. Qu’il s’agisse d’exercer pour un salaire moindre que leurs confrères français ou de s’installer dans les coins les plus reculés de l’Hexagone, ils se montrent extrêmement volontaires. Ont-ils seulement lechoix ?Et quelles sont les conséquences d’une telle hémorragie dans le pays de départ ?Des hôpitaux français à l’intimité de leur nouvelle vie en passant par le terrain tunisien, nous suivrons au plusprès ces praticiens afin de mieux comprendre ce qu’ils apportent à la France ainsi que les raisons et les conséquences de ces départs massifs.