L'univers d'apiculture, The world of beekeeping

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@L'univers d'apiculture, The world of beekeeping Comment traiter efficacement vos ruches contre le varroa destructor Tout savoir sur le Varroa et les méthodes de traitement pour se débarrasser du Varroa N'oubliez pas de s'abonner à la chaîne Youtube l'univers d'apiculture si vous aimez la vidéo 🙂

@L'univers d'apiculture, The world of beekeeping Le caractère VSH des abeilles. c'est le comportement naturel des abeilles pour résister au Varroa. Les abeilles résistantes sont capables de détecter, et d'éliminer les nymphes infestées par les varroas qui se reproduisent,lecycle de reproduction étant ainsi interrompu . La génétique de l'abeille étant complexe, toutes les abeilles et toutes les colonies ne manifestent pas ce comportement. Toutefois, plus il y a d'abeilles résistantes dans une colonie, moins le varroa s'y reproduit. Si le nombre de ces abeilles résistantes est suffisant, le taux de varroas reste assez bas pour ne pas mettre la colonie en péril. Celle-ci est alors en bonne santé car la diminution des acariens, va de pair avec la diminution des maladies transmises par ce dernier. Comme le mécanisme de résistance est un comportement de nettoyage assuré par les abeilles adultes,ila été appelé VSH (pourVarroa Sensitive Hygiene).Son énorme avantageest qu'il s'agit d'un caractère transmis génétiquement, et qu'il est donc possible de le sélectionner. D'autres mécanismes de résistance ont depuis été décrits dans la littérature scientifique comme le SMR (Suppressed Mite Reproduction) ou legrooming(toilettage), mais jusqu'ici, aucune de ces résistances n'est comparable au VSH ,en termes de transmissibilité et d'efficacité. Le coût pour la colonie est minimecar si elle est fortement résistante,ellepossède un couvain très peu infesté, et donc le sacrifice des larvesparasitéesintervient, à une faible fréquence et n'a aucun impact sur sa force. Que du contraire, le couvain reste sain, les abeilles qui naissent sont donc plus efficaces. A gauche, les abeilles détectent l'infestation d'une nymphe par un varroa. A droite, les abeilles sélectionnées détruisent la nymphe infestée et cassent le cycle de reproduction du parasite. Alors que l'impact de Varroa destructor sur nos abeilles domestiques ,fait aujourd'hui consensus, de plus en plus de chercheurs et d'apiculteurs, s'interrogent sur les capacités naturelles des abeilles ,à résister à ce parasite et sur les possibilités de sélection de ce caractère. Les abeilles ditesrésistantes à Varroa sont des abeilles qui ont des caractéristiques naturelles ,qui limitent le développement du varroa: comportement hygiénique et capacités de nettoyage ciblé voire d'épouillage, colonies de petite taille, courte période de développement, impactant le potentiel reproductif du varroa… Le comportement VSH. Ce comportement est caractérisé notamment par une capacité de détection olfactive des varroas, par les abeilles adultes qui sont plus sensibles à certaines phéromones, caractéristiques de l'infestation des jeunes larves par varroa (éthyle oléate) et qui vont donc désoperculer les nymphes, entre 4 et 7 jours d'operculation, et nettoyer la cellule infectée, brisant ainsi le cycle de varroa. Il a été démontré que ce caractère est additif et polygénique, et qu'il est présent dans probablement toutes les populations d'abeilles ,sur environ 10% de la population. À noter des caractéristiques spécifiques du couvain aussi ,qui semblent diminuer son attractivité pour varroa. Certaines caractéristiques complémentaires comme la dynamique de population des abeilles (couvain prolongé, essaimage, température plus élevée du nid à couvain…) ou la capacité spécifique des abeilles, à lutter contre ou résister à Varroa, ou son impact (épouillage spécifique, attaque ciblée de varroa, résistance aux virus transmis par ce vecteur) peuvent aussi constituer un environnement hostile à varroa, qui contribue au caractère VSH de ces souches.

@L'univers d'apiculture, The world of beekeeping Des chercheurs américains ont détecté aux Etats-Unis, un parasite de mouche qui conduit les abeilles domestiques à quitter leur ruche, les désoriente et provoque leur mort. Ce nouveau problème a été observé pour la première fois, sur le campus de l'Université d'Etat de San Francisco. Selon ces entomologistes, ce parasite pourrait aider à avancer dans les recherches pour déterminer, la ou les causes de la disparition massive des abeilles, appelé en anglais « CCD ». Ce phénomène mystérieux ,apparu en 2006 a décimé les populations d'abeilles domestiques aux Etats-Unis, qui jouent un rôle essentiel pour préserver les récoltes, qui en dépendent pour leur pollinisation. Ces productions représentent des ventes de 15milliards de dollars par an ,et comptent pour un tiers de l'alimentation humaine. Des abeilles mellifères près de Nanaimo, sur l'île de Vancouver, sont mortes après avoir été parasitées par le ver de la moucheApocephalus borealis. Il s'agit du premier cas au Canada, répertoriant la présence de cet organisme, sur les abeilles productrices de miel. Le parasite est transmis par une petite mouche, appelée phoridé, qui grimpe sur l'abdomen de l'abeille, la pique avec un organe de ponte ,et y dépose des œufs qui se transformeront plus tard en asticots. Ces derniers s'alimentent ensuite de l'intérieur de l'abeille, jusqu'à ce que mort s'ensuive. L'asticot, qui est présent de l'Alaska au sud des États-Unis, était connu pour s'en prendre aux guêpes et aux bourdons, selon le professeur de biologie de l'Université d'État de San Francisco, John Hafernik. Toutefois, la découverte de sa présence sur des abeilles est assez récente ,et remonte à la dernière décennie. Une apicultrice repère le parasite. L'apicultrice, Sarah Wallbank, a découvert la présence du parasite sur ses abeilles. Elle raconte avoir installé une ruche sur sa terrasse en avril dernier, mais remarqué en juillet le comportement étrange des insectes. Les abeilles sortaient la nuit, au moment où elles dorment généralement dans leur ruche, et se cognaient de manière répétitive sur la lumière, à l'extérieur de la maison. «Ces abeilles étaient tellement frénétiques. C'était comme si quelqu'un tapait ses doigts ,de manière stressée sur un bureau. Elle ajoute que les abeilles sont finalement tombées au sol et sont mortes plus tard. «C'est juste la chose la plus triste et étrange.» Une citation deSarah Wallbank, apicultrice. L'insulaire a par la suite effectué une recherche sur Internet ,et est tombée sur le site ZomBee Watch, qui donne notamment de l'information pour identifier les abeilles infectées ,et auquel participe John Hafernik de l'Université d'État de San Francisco. Sarah Wallbank, qui vit près de Nanaimo , devant sa ruche. Selon les recommandations données sur le site, Mme Wallbank a amassé les abeilles mortes, pris une série de photos de celles-ci, et les a soumises en ligne. Un peu plus tard, elle a reçu la confirmation selon laquelle les abeilles étaient infectées. Elle dit être contente d'avoir pu aider les scientifiques à retracer des abeilles touchées au Canada. «Mais c'est décevant de constater qu'il y a un autre prédateur qui s'en prend aux abeilles», avance-t-elle aussi.

@L'univers d'apiculture, The world of beekeeping qu'est ce que le phénomène CCD chez les abeilles. C'est le dernier nom donné à un phénomène de disparition de colonies d'abeilles. Il peut aussi être connu sous le nom de Syndrome d'effondrement ou Phénomène Marie Céleste. Il semble être à l'origine des plus sérieuses pertes de colonies d'abeilles, principalement aux États-Unis. Le CCD est apparu en 2003-2004 ,mais les premières études relevant le phénomène, et intégrant des chiffres précis datent de 2006. Par ailleurs même si des effondrements brutaux ont déjà été observés dès 1896, les caractéristiques du CCD sont aujourd'hui mises en évidence. Ce phénomène est en expansion et en plus d'avoir touché une vingtaine d'états américains ,ainsi que le Canada, il gagne aujourd'hui l'Europe et l'Asie. Des cas récents ont pu être observés au Royaume Uni, en Espagne, au Portugal, enSuisse, en Italie, en Grèce et même en Thaïlande . La disparition de colonies d'abeilles de manière ponctuelle, n'était pas inconnue jusqu'alors. Cependant, la proportion des pertes et l'ampleur géographique, sont désormais telles que scientifiques, et professionnels sont mis en alerte face à ce phénomène nouveau: le CCD. Le CCD correspond à une perte brutale d'individus au sein des colonies d'abeilles, avec une disparition complète ou quasi-complète des abeilles de la ruche. Les individus ne sont jamais retrouvés, il semblerait donc que ceux-ci meurent loin de la ruche. Le phénomène peut parfois s'accompagner du développement de Varroa. Les symptômes ont été définis comme suite : Dans les colonies décimées: absence complète d'adulte, absence ou rare présence d'individus morts, présence de couvains operculés, on retrouve aussi des réserves de nourriture (miel et bourrache). Dans certains cas peuvent subsister la reine, et quelques abeilles dans le nid. Dans les colonies où le phénomène apparaît, les symptômes précurseurs sont : les ouvrières est insuffisante pour maintenir la couvée ,et elle est essentiellement issue de jeunes adultes, la reine est présente, les membres de la colonie sont peu disposés à consommer les provisions de nourriture, comme le sirop de sucre et les suppléments de protéines. concernant l'origine du CCD. Le phénomène étant récent, les premières études établies sur celui-ci, datent de 2006. L'état actuel des recherches ،ne permet pas de pointer précisément la cause de ce phénomène, comme cité précédemment. Cependant, le groupe de travail sur le CCD، semble tout de même écarter certaines hypothèses, à savoir que la nourriture, l'utilisation de produits chimiques, l'utilisation des abeilles (comme productrices de miel ou pollinisatrices) et l'origine de la reine, ne peuvent pas être mise en cause ,dans la disparition des colonies.Les hypothèses des causes potentielles du CCD، sont actuellement pour le groupe de travail du CCD: contamination chimique dans les réserves de nourriture, utilisation d'antibiotiques, agents pathogènes connus et inconnus dans les abeilles, et les couvées, parasites, niveau de stress des adultes (transport de longue distance relatif à la pollinisation) et manque de diversité génétique. Des équipes de recherches allemandes, ont en fait relevé l'influence des ondes, et champs électromagnétiques sur les comportements des abeilles. Elle met notamment en évidence ,que les abeilles ayant du subir des ondes électro-magnétiques (avec un téléphone portable à leur proximité) ne sont plus capables de retrouver leur ruche.L'implication des ondes électromagnétiques dans le phénomène ,peut s'expliquer que les signaux électromagnétiques que les abeilles émettent pour naviguer, couvrent une bande de fréquence de 180 à 250 Hz, qui croise celle utilisée par nos téléphones portables (217 Hz). Les champs sont ainsi perturbés, ce qui peut entraîner une désorientation des abeilles, et un affaiblissement de ces dernières par le stress, devenant alors plus vulnérables aux agressions chimiques et parasitaires. Dans le milieu, Cette implication des ondes semblent aussi s'accumuler aux problèmes liés à l'imidachlopride. Ce composé chimique actif utilisé dans certains pesticides، peut détruire la mémoire des abeilles. D'autres recherches se penchent, quant à elle sur une origine pouvant être liée aux pesticides, utilisés à proximité des ruches. La France par exemple ,interdit l'utilisation de pesticides Gaucho en 2004, puis le Regent, relativement à leur nocivité vis à vis des ruches. Les OGM ،ont aussi été pointés du doigt، notamment au Québec . Cependant, aucune cause ne semble encore faire l'unanimité et l'hypothèse، de l'implication de plusieurs facteurs n'est pas à écarter , soit une combinaison de tous ces agents, semble l'hypothèse la plus vraisemblable.

@L'univers d'apiculture, The world of beekeeping Comment respirent les abeilles. Le système respiratoire permet d'amener l'oxygène de l'air (O2) à tous les organes, et d'éliminer le gaz carbonique produit, CO2 par les organes. Contrairement à l'homme, l'abeille n'a pas de poumons. Chez l'abeille, la respiration est produite par une ventilation mécanique, provoquée par un mouvement du type « soufflé » assuré par les muscles de l'abdomen, qui provoquent un mouvement des segments. Contrairement aux mammifères, l'abeille ne dispose pas de poumons. L'appareil respiratoire est constitué d'un système de trachées, organisé en ramifications. Les trachées conduisent directement l'oxygène dans les moindres parties du corps de l'insecte. Le gaz carbonique est expulsé en retour. Les trachées : Les trachées sont des sortes de tubes, qui se ramifient à l'intérieur du corps de l'abeille. Elles conduisent directement l'oxygène sous forme gazeuse, dans tous les tissus de l'organisme. Les dernières ramifications de cette arborescence، sont des trachéoles,tubes extrêmement fins qui alimentent les moindres cellules en oxygène. Les trachées sont constituées de l'extérieur vers l'intérieur, d'un épithélium, d'une membrane semblable à la cuticule، appelée intima, qui est nervurée par les ténidies,sortes de petites épaisseurs spiralées. Les ténidies assurent la rigidité, et la souplesse des trachées. C'est dans la première paire de trachées thoraciques que se loge, et se reproduit l'acarien Acarapis woodi,responsable de l'acariose des trachées. Les sacs aériens : A plusieurs endroits du corps, les trachées s'élargissent pour former des sacs aériens. Ils ont une structure moins rigide, que celle des trachées proprement dites (les ténidies sont moins épaisses dans les sacs aériens). La raison en est simple : les sacs aériens sont déformables. Les stigmates : Afin d'assurer les échanges gazeux,le système respiratoire de l'abeille, est doté d'un ensemble d'orifices,les stigmates ou spiracles. La répartition symétrique de ces stigmates, est 3 paires sur le thorax et 7 paires sur l'abdomen, réparties sur chaque segment. Ils sont utilisés de manière variable, en fonction des besoins en oxygène. Lorsque l'abeille est au repos, elle n'utilise que les stigmates thoraciques. Lorsque les besoins en oxygène augmentent avec l'activité, les stigmates abdominaux sont mobilisés, pour augmenter la capacité respiratoire. L'air entre par les deux premières paires de stigmates thoraciques, et par les stigmates abdominaux,il ressort par les stigmates abdominaux. Des mouvements de l'abdomen marquent visiblement l'activité respiratoire. Ils sont très perceptibles lorsque les ouvrières marchent rapidement, ou reviennent à la ruche après un vol de butinage par exemple. C'est l'activité des muscles abdominaux qui est visible. Ces contractions musculaires assurent la respiration. Les stigmates sont équipés d'une valve reliée à un muscle, permettant l'ouverture et la fermeture de l'orifice. Le stigmate ouvre sur une sorte de chambre, appelée atrium. Elle est munie de poils, qui permettent une filtration de l'air entrant. Le système respiratoire de l'abeille au stade larvaire : La larve est équipée d'une trachée principale, qui circule tout autour du corps. La trachée principale, est reliée à des trachées latérales correspondant aux segments. Le réseau de trachées, est relié à l'extérieur par des paires de stigmates, au nombre de 10, comme chez l'imago (adulte). La larve ne produit pas de mouvements mécaniques, susceptibles de provoquer un mouvement d'air dans les trachées. L'air entre passivement par les stigmates, est diffusé par les trachéoles (subdivision fine des trachées) et le gaz carbonique est éliminé par la peau. Les besoins en oxygène de l'abeille : Les besoins en oxygène varient en fonction du stade d'évolution de l'abeille, de son activité physique, de son métabolisme et de la température. Les jeunes larves ont un besoin élevé en oxygène, puis ce besoin décroît, et devient faible durant la nymphose. Les ouvrières ont une grosse activité métabolique en début de vie, et ont besoin d'évacuer massivement le gaz carbonique. Ensuite, les besoins se font moins grands, puis redeviennent progressivement importants au fur et à mesure, qu'elles avancent en âge. Les butineuses ont un besoin très important en oxygène, du fait des déplacements en vol. Notons que l'organisme de l'abeille, comme celui de tous les insectes, tolère beaucoup mieux une accumulation de gaz carbonique, que celui des mammifères. La capacité de l'abeille d'augmenter rapidement sa capacité respiratoire, de 3 à 135 mm3/min, lui permet de réaliser des tâches, telles que voler ou produire de la chaleur, pour chauffer le couvain, ou ses congénères au sein de la grappe hivernale.

Pourquoi l'abeille est-elle couverte de poils ? @L'univers d'apiculture, The world of beekeeping Grâce aux soies qui la recouvrent, l'abeille dirige son vol, se réchauffe, se lance dans sa fameuse danse. Ou pactise avec les fleurs. Sa tignasse fauve poudrée d'or, dépasse de la corolle d'une mauve. Pourquoi tant de poils sur sa tête, ses pattes, son abdomen ? L'entomologisteChristophe Prazpropose une explication :« Si elles sont si velues, c'est probablement parce qu'elles sont apparues dans des zones désertiques. Dans ces milieux, leur pilosité originale les protège, et limite les pertes d'eau. Ce ne sont pas de simples poils, ils sont souvent pectinés, c'est-à-dire divisés comme des plumes. Cette particularité les différencie des guêpes. » Dans laboratoire de l'Université de Neuchâtel, le chercheur invite à observer des spécimens de plusieurs espèces d'abeilles. Sous la loupe binocculaire, apparaissent des poils de toutes sortes. Certains applatis, d'autres plus fins, parfois clairement barbelés ou divisés, ils se dressent sur les pattes, le corps, les antennes et même à la surface des ailes. Désignant une espèce pourvue d'une couverture claire et cotonneuse, le biologiste ose une comparaison« Vous ne trouvez pas qu'elle ressemble à un gros nounours ? »Il ajoute :« Les insectes de milieux plus froids possèdent unefourruredense, et plus sombre pour capter les rayons du soleil, et se protéger du froid. » Cette isolation permet aux abeilles de rester actives quand les autres insectes sont cloués au sol, frigorifiés. Abeilles etbourdonssont en effet capables d'élever leur température, grâce à des contractions rythmique des muscles de leurs ailes. Leur manteau permet de conserver la chaleur ainsi produite. Chez les bourdons, les chercheurs ont pu mesurer un échauffement de 30°C au-dessus de la température ambiante. Une performance, qui leur permet d'être les tout premiers à se ruer sur les nectars printaniers. Le corps des abeilles est également parsemé de poils sensitifs. Au gré des courants d'air, certains servent de capteurs de vol. Chez l'abeille domestique, on a mis en évidence, des poils signalant l'orientation du haut et du bas. Situés entre la tête et le thorax, ils sont stimulés en fonction de la position de l'insecte. Cette perception, est essentielle pour se livrer à la chorégraphie complexe de la danse des abeilles. Lorsqu'une abeille visite unefleur, le pollen libéré par les étamines, saupoudre ses poils. Une fois sa toison bien chargée, l'animal se brosse de pied en cap avec ses trois paires de pattes. Les gestes sont effectués avec une extrême rapidité, souvent en vol. Dans le cas des abeilles domestiques et des bourdons, la récolte est transférée sur les deux pattes arrière, dans des structures appelées corbeilles. Ce sont des zones lisses, bordées de longs cils. Un poil robuste dressé au centre permet d'ancrer la boulette jaune.« Chez les autres abeilles, ce sont des touffes de poils spécialisées qui assurent le stockage sur les pattes ou sous le ventre. On parle alors de brosse collectrice», souligne le chercheur suisse.

Les faux-bourdons sont les abeilles mâles. Leur unique fonction est de s'accoupler avec la reine: ils ne travaillent pas, ne fabriquent pas de miel et ne piquent pas. Une reine n'ayant besoin de s'accoupler qu'une seule fois, la plupart des faux-bourdons n'auront jamais l'occasion de remplir leur mission, mais les ouvrières les gardent à disposition, au cas où une nouvelle reine devrait s'accoupler. desmâles(oufaux bourdons) dont le seul rôle connu est la fécondation des futures reines, et Ils meurent après l'accouplement.

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Language des abeilles @L'univers d'apiculture, The world of beekeeping Comment les abeilles communiquent-elles ? Toujours le sujet de question en biologie, même la plus ancienne, la méthode de communication des abeilles reste toujours parmi les sujets de recherche, et d'observation qui voient le monde animal comme protagoniste. on peut dire que les abeilles ont développé un système de communication bien organisé, qui passe par diverses méthodologies: danse, dégustations et émission de substances odorantes. La danse des abeilles. L'une des méthodes de communication des abeilles est une sorte de danse. Nous pouvons définir ce type de communication comme des mouvements, dans des directions très spécifiques qui sont capables de fournir aux autres abeilles, une série de directions. Parmi les différentes tâches de l'abeille ouvrière est de partir à la recherche de nourriture, une fois qu'elle est retournée à la ruche, elle a besoin de communiquer à ses compagnons, l'emplacement précis de la source de nourriture. Les abeilles ont la capacité de comprendre, et de détecter la position du soleil en fonction de l'ombre, que ses rayons projettent sur les nids d'abeilles. Pour indiquer la position dans laquelle les abeilles doivent se déplacer pour atteindre la source de nourriture, la danse est exécutée en mouvements circulaires avec une inclinaison verticale, indiquant exactement l'angle entre ladirection du nectaret celle du soleil. Ladanse circulaireest utilisée par les explorateurs, lorsque la source de nourriture est à moins de 25 mètres de la ruche, l'abeille effectue un sommeil en cercle, en alternant un tour dans le sens des aiguilles d'une montre, et un dans le sens antihoraire. Ladanse des huitest utilisée par les abeilles exploratrices, lorsque les sources de nectar sont à plus de 25 mètres. L'abeille se déplace en décrivant un huit et en faisant balancer l'abdomen. Les autres abeilles sentent le nectar sur son corps, et se joignent à la danse puis s'envolent pour trouver les fleurs avec la même odeur que l'abeille messagère. La vitesse de la danse contient également des messages. La danse lente et les mouvements plus marqués de l'abdomen indiquent que la distance par rapport à la nourriture est plus grande. La danse signale également la position par rapport au soleil. De cette manière étonnamment ingénieuse, les abeilles déterminent dans quelle direction elles doivent aller, pour se nourrir et se nourrir. Vibrations et bourdonnement. En plus de leurs mouvements de danse en vol, les abeilles utilisent également d'autres méthodes pour communiquer. Parmi ceux-ci, il y a l'émission de vibrations, ou de bourdonnements particuliers, qui constituent une communication auditive. En fredonnant à des fréquences spécifiques, permettez aux abeilles de transmettre des messages clairs que nous, humains, pourrions également utiliser pour comprendre la santé de la ruche. Certains mouvements et surtoutles différentestonalités du bourdonnement, peuvent guider l'apiculteurdans sa compréhension du moment où effectuer ses interventions. En fait, on peut distinguer différents types de bourdonnements, comme celui produit par un essaim orphelin, ou le chant de la reine vierge annonçant le deuxième essaim. Un bu uzz connu de tous les apiculteurs, est celui que les abeilles des essaims émettent quand elles découvrent la nouvelle maison, ou la ruche que l'apiculteur leur a mise à disposition. Rares sont les apiculteurs qui connaissent le son émis, par les reines fertiles alors qu'elles se préparent à essaimer. Phéromones. Lesphéromonessont une autre méthode de communication adoptée par les abeilles. Les phéromones sont un type de communication olfactive. Ce ne sont rien de plus que des hormones produites par les abeilles, dans des situations particulières, telles que des avertissements concernant la présence d'un danger, ou des communications concernant l'accouplement et la ponte. Ces hormones particulières sont imperceptibles pour l'odorat humain, et constituent de véritables messages chimiques aux propriétés diverses. Les dégustations. La dégustation est une autre méthode utilisée, pour communiquer des informations. Habituellement, cette méthode de communication est utilisée pour communiquer la présence d'une source de nourriture. L'abeille qui a découvert le nectar se dirige vers son essaim, et en régurgite une petite quantité pour que les autres membres de la colonie le goûtent. En dégustant le nectar, les autres abeilles sont capables de collecter les informations nécessaires, sur le nectar qui vient d'être ingéré, et de cette manière elles sont capables d'identifier l'origine du nectar, et donc de voler à la recherche de fleurs. Les abeilles sont donc des animaux très complexes, et organisés de manière sophistiquée, leur méthode de gestion de leur survie, et de communication fait de ces créatures fascinantes, une source à partir de laquelle vous n'arrêtez jamais d'apprendre.

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@L'univers d'apiculture, The world of beekeeping D'où vient la cire d'abeille ? Ce petit insecte qu'est l'abeille est social et très organisé, et il a besoin de cellules de stockage pour son miel et le pollen, ainsi que pour protéger ses larves. Comme elle sait tout faire, l'abeille fabrique donc ces indispensables cellules, grâce à une sécrétion de son propre corps. Elle va ensuite travailler cette matière, pour former ces rangées d'hexagones parfaits qui nous étonnent tant. C'est l'apiculteur qui récupérera ensuite cette cire, qui est très utilisée dans de nombreux domaines de la vie courante. Comment se passe la production de cire ? Seules les abeilles du genre Apis, les abeilles sociales, produisent de la cire. Ce sont les cirières qui la fabriquent, des ouvrières de 12 à 19 jours, grâce à 8glandes placées sur leur abdomen. Ces glandes cirières se développent en même temps que l'abeille, et atteignent leur plus grande taille vers le 12e jour. Il faut une quantité de nourriture suffisante, durant les premiers jours de vie de l'insecte pour que ces glandes aient une bonne croissance. Elles sécrètent cette matière sous formeliquide, qui se durcit sous l'action de l'air en minuscules feuilles blanches, et translucides, comme des écailles qui ne pèsent pas plus de 0.8 mg chacune. 1 250 000 écailles sont nécessaires pour produire 1 kg de cire ! Une fois ces feuilles extraites, les abeilles les malaxent avec leurs mandibules, et c'est le mélange avec leur salive qui permet d'obtenir la cire, une pâte opaque et malléable. Au départ, la cire est blanche, c'est le pollen et le miel qui vont la colorer en jaune au fil du temps, plus sombre quand il s'agit des alvéoles du couvain. En travaillant la cire avec leur salive, il semble également que les abeilles y intègrent volontairement de la propolis et du pollen. Une fois le stade de cirière terminé, les glandes commencent à s'atrophier et ces abeilles deviennent des butineuses. Que font les abeilles avec la cire ? Les ouvrières façonnent cette pâte avec leurs pattes, et leurs mandibules, pour former lesalvéolesainsi que lesoperculesqui les fermeront. Ces alvéoles vont pouvoir accueillir le miel, le pollen, ainsi que le couvain. Pour celui-ci, ce sont les larves elles-mêmes, une fois arrivées au stade de nymphe, qui réclament la fermeture de l'opercule en envoyant des phéromones. Dans la ruche : Pour sécréter, travailler, façonner la cire et la maçonner, les ouvrières forment une grappe, dontla température s'élève entre 33 et 36°, afin que la cire soit suffisamment souple. Cette grappe est constituée de cirières alignées horizontalement, formant une pyramide. Les unes forment des boulettes de cire que les autres forment en alvéoles aux parois très minces. Elles les placent ensuite les unes à la suite des autres et le travail se poursuit ainsi jusqu'à remplissage total du cadre. Les abeilles construisent ces cellules sur les cadres en allant du haut vers le bas, chaque cellule étant inclinée vers l'intérieur de 13°. Ce travail (production et façonnage), nécessitebeaucoup d'énergie, donc une grande quantité de miel et de pollen : 8 kg de miel pour 1 kg de cire. La ruche doit donc disposer de suffisamment de ressources pour pouvoir construire des rayons supplémentaires. Mais une fois ce kilo de cire maçonné, il pourra recevoir jusqu'à 27 kilos de miel.

récolte de la Propolis

@L'univers d'apiculture, The world of beekeeping Les principaux points de l'apiculture: L'apiculture est une activité économique, et récréative à la fois. Parce que seul celui qui aime ce travail, et aime cette merveilleuse créature réussira à élever des abeilles. Premièrement : Les conditions qui doivent être remplies chez l'apiculteur lui-même : En plus de son amour pour les abeilles, et de son passe temps pour l'apiculture, l'apiculteur doit être doux, baggy et propre. C'est parce que les abeilles n'aiment pas les mauvaises odeurs, donc l'apiculteur doit se baigner chaque fois qu'il va travailler avec le rucher, et il ne doit pas manger d'aliments, qui sentent l'ail et les oignons, et il ne doit pas prendre de boissons alcoolisées, et il ne doit pas utiliser du parfum. L'apiculteur ne doit pas être négligent dans son travail, mais plutôt suivre les procédures complètement, et à temps.L'abeille est un être vivant qui agit selon son instinct, et n'attend pas que l'apiculteur fasse le travail nécessaire. Un apiculteur doit apprendre quelque chose sur l'apiculture en lisant des livres à ce sujet, et en suivant un cours de formation si possible, ou en étant formé par un apiculteur expérimenté. Deuxièmement : Les conditions qui doivent être remplies sur place : Bien que l'apiculteur puisse être mobile, il doit y avoir un emplacement permanent pour les abeilles, qui remplissent les conditions appropriées - car elles doivent être disponibles dans l'emplacement temporaire, et ces conditions sont les suivantes : Le rucher doit être situé dans une zone agricole éloignée des habitations, des enclos des animaux, et des routes. S'il y a une route agricole peu accessible à proximité du rucher, il peut construire un haut mur, ou planter des arbres pour que les abeilles soient obligées de monter, lorsqu'elles survolent la route. Le terrain du rucher doit être aussi plat que possible, et exempt de mauvaises herbes, de fourmis, de grenouilles, et de lézards, car ce sont les ennemis des abeilles. Il est également préférable que le rucher soit entouré d'arbres, qui empêchent les vents, et donnent des fleurs, dont les abeilles se nourrissent, surtout en période critique. Troisièmement : Conditions que doivent remplir les abeilles : Vous devez choisir une race adaptée à la région, et avec des spécifications appropriées, dont la plus importante est une production élevée de miel, aucune tendance à se disperser, calme, peu encline au vol, adaptée au climat de la région, et résistante aux ravageurs dominants dans la région. Les abeilles doivent être achetées auprès d'une autorité de confiance, et sous la supervision d'un expert en apiculture, et l'apiculteur débutant doit commencer avec un petit nombre de ruches, pas plus de dix. L'apiculteur doit connaître les conditions climatiques, le sol et les plantes (leurs types, période et durée de floraison...), et quel est le principal pâturage dans les différentes régions ? et élaborer un plan dynamique, à la mesure des différentes variables, et en phase avec elles au jour le jour, Le meilleur moment pour acheter des abeilles est le printemps, et il est préférable d'acheter des paquets ou des divisions au début du printemps. Et si les fleurs printanières sont tardives, les parcelles et les divisions doivent être nourries, pour que le nombre d'abeilles dans la ruche augmente, afin que vous puissiez bien investir les fleurs printanières, et devenir des cellules solides à partir desquelles, nous pourrons récolter le miel. Quatrièmement : Les outils nécessaires à l'apiculture : Ces outils sont les suivants: Vêtements: Un costume d'apiculteur bon, et complet doit être acheté qui protège l'apiculteur des piqûres d'abeilles, et facilite le travail ainsi que les pattes. Il est préférable qu'il soit de type « glissant », c'est-à-dire léger et doux au toucher, pour que l'abeille ne puisse pas s'accrocher pour dévoiler la machine à piquer, et cela protège aussi les abeilles, car l'abeille qui pique le tissu s'attache son aiguille, et cela conduit à la mort de l'abeille. Il est préférable que les chaussures soient des bottes longues blanches. Des chaussures ordinaires peuvent être utilisées, à condition qu'elles ne contiennent pas de ficelles. Si cette chaussure est sans col, l'apiculteur doit porter des chaussettes du même tissu que la combinaison. Fumeur : Il n'est pas permis de travailler dans une ruche, aussi petite soit-elle, sauf après y avoir fumé. Le fumoir doit être léger et produire la bonne quantité de fumée. Il est préférable qu'il soit en métal qui ne rouille pas, et qu'il soit muni d'un filet de protection pour ne pas brûler les vêtements. Un levier adapté, léger et coloré, doit être disponible, afin de pouvoir voir s'il tombe au sol. Il faut également une brosse de la largeur du cadre en cire, et ses fibres sont douces et lavables. Il est particulièrement nécessaire lors de la récolte du miel de balayer les abeilles des cadres de miel sans les blesser...

​@L'univers d'apiculture, The world of beekeeping quel sont les caractéristiques de la bonne reine des abeilles.? Nous pouvons diviser ces spécifications en trois groupes : Spécifications officielles : Ce groupe comprend des traits, qui sont directement liés à l'apparence extérieure des reines, car une bonne reine doit être capable de bouger, et exempte de tout défaut, ou déformation des ailes. Être exempt de maladies, et de ravageurs externes tels que les poux des abeilles aveugles. De plus, elle doit avoir le ventre plein, ce qui indique le développement de ses ovaires, et sa capacité à se reproduire. En plus de la croissance des poils sur la poitrine, qui indique l'âge de la reine. De plus, il existe des adjectifs externes, qui sont utilisés pour comparer les races d'abeilles, par exemple, la largeur de la tête, la longueur de la langue, la longueur des pattes arrière, la longueur et la largeur du corps, la patte arrière, la longueur et la largeur des ailes. SPÉCIFICATIONS INTÉRIEURES : C'est un ensemble de caractéristiques anatomiques du corps de la reine, comme le nombre de branches ovariennes, car plus le nombre de branches ovariennes est élevé, plus le nombre d'ovules de la reine est élevé. Elle compte environ 150 à 180 succursales. Les branches sans œufs, sont de couleur blanches, tandis que les branches avec œufs, sont de couleur jaunâtre. D'autres caractéristiques internes sont la largeur et la taille de l'ouverture séminale, et les spermatozoïdes qu'elle contient. Plus le nombre de spermatozoïdes est élevé, plus le nombre d'ovules de la reine est élevé. Spécification comportementale : il peut s'ajouter à deux ces groupes, un groupe lié aux caractéristiques comportementales de la reine, comme la régularité de la posture de la reine. Cette caractéristique est très importante, car elle indique l'organisation et la puissance du royaume. Une autre caractéristique à surveiller, est le schéma d'ovulation. La reine doit pondre ses œufs au milieu du cadre de manière ordonnée, et sur une zone de miel et de pollen. La reine doit également être calme dans sa démarche, car les reines au tempérament nerveux, et aux chutes fréquentes, transmettent de mauvaises qualités à leur progéniture.

naissance d'une nouvelle reine d'abeille @L'univers d'apiculture, The world of beekeeping

@L'univers d'apiculture, The world of beekeeping La propolis se présente comme un mastic ou une résine. Elle a généralement une coloration brune mais peut également avoir d'autres couleurs. En effet, il est possible de distinguer plusieurs variétés de propolis avec des colorations différentes en fonction de leur origine, leur composition et leur méthode d'extraction. Il existe notamment : la propolis brune, la plus courante en Europe, qui est majoritairement produite à partir des peupliers et des conifères ; la propolis blanche ou crème qui est extraite à l'eau ; la propolis jaune qui est extraite avec de l'huile ou sur un lit d'argile ; la propolis noire qui est extraite avec de l'alcool ; la propolis rouge qui est originaire des régions de mangroves au Brésil et qui provient majoritairement des palétuviers ; la propolis verte qui est originaire de l'Etat de Paraná au Brésil et qui provient majoritairement des feuilles des romarins des champs.

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