cuisine provencale, des plats de fadas
Reflet d'un territoire allant de Marseille à Nice, entre mer et montagne et garrigues et criques, la gastronomie provençale est d'une incroyable richesse. Ses recettes ont séduit le monde entier, au risque parfois de perdre leur âme. La bouillabaisse, autrefois mitonnée à partir des invendus des pêcheurs, est devenue un mets qui s'affiche à la carte des restaurants étoilés. Ce célèbre plat est aussi devenu un produit d'appel pour certains restaurants peu scrupuleux. Certaines spécialités provençales sont synonymes de produits de luxe, comme l'huile d'olive qui subit la concurrence déloyale d'huiles étrangères. Mais les Provençaux ont décidé de réagir pour sauvegarder leur patrimoine.
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À la recherche de la jeunesse perdue
À la recherche de la jeunesse perdue
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Existe-t-il une recette pour vivre plus longtemps ? Enquête sur les nouvelles stratégies pour freinerle vieillissement voire l’inverser.
Diffusé sur Arte le samedi 26 novembre 2022 à 22:19 - Durée : 56 min
Aujourd’hui, le vieillissement n'est plus considéré par les chercheurs comme un phénomène irréversible mais comme une maladie que l’on pourrait soigner. Pour y parvenir, les scientifiques explorent différentes pistes dans le but de réduire l’âge biologique qui, contrairement à l’âge chronologique, reflète l’état physiologique ou fonctionnel de l’individu. Administration d'un populaire médicament antidiabétique pour prévenir les pathologies liées à l'âge, destruction des cellules vieillissantes en les ciblant par un traitement pharmacologique, transfusion de sang d’un individu jeune sur un plus âgé, thérapie génique grâce à une reprogrammation rajeunissant les cellules… Autant d’innovations qui séduisent un nombre croissant de milliardaires de la Silicon Valley, toujours à l'affût d'investissements prometteurs. Mais, si ces techniques ne sont pas encore développées à grande échelle, l’activité physique et la pratique du jeûne, deux anti-âge parmi les plus efficaces selon les études, peuvent se pratiquer régulièrement et à moindre coût.
Bien vieillir
Faisant intervenir une dizaine de scientifiques et d’entrepreneurs internationaux, cette nouvelle enquête du prolifique duo de réalisateurs Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade (Un monde obèse, Microbiote – Les fabuleux pouvoirs du ventre, Le jeûne, une nouvelle thérapie ?) dévoile l’avancement de recherches aux allures de science-fiction. Visuellement créatifet usant d'analogies pour faciliter la compréhension des mécanismes biologiques, le film éclaire sur un enjeu majeur de santé publique : bien vieillir en bonne santé.
Médicaments : la bombe à retardement
Médicaments : la bombe à retardement
Diffusé sur France 5 le lundi 14 novembre 2022 à 21:01 - Durée : 52 min
Pourquoi certaines maladies banales sont de plus en plus difficiles à traiter ? Où sont fabriquées les médicaments ? Peut-on vraiment les recycler ? Et comment invente-t-on les traitements de demain ? Hugo Clément enquête sur les rivières polluées par les résidus de médicaments et sur les bactéries multirésistantes dangereuses pour l'homme qu'on peut trouver sur le mobilier urbain. En Guyane, au fin fond de la forêt amazonienne, la scientifique Véronique Eparvier part à la recherche d'un champignon qui renferme des nouvelles molécules encore jamais étudiées.
En partenariat avec Le Parisien
La Guadeloupe gourmande
Ismaël Khelifa embarque pour un voyage gourmand à l'autre bout de l'océan Atlantique, au coeur de la mer des Caraïbes. Aux quatre coins de l'archipel guadeloupéen, il va goûter aux mets typiques antillais. Entre les plats, il part en promenade afin de se dégourdir les jambes et plonger dans les eaux turquoise.
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Albrecht Dürer - Le mystère des autoportraits
En faisant de lui-mêmele sujet deses tableaux, Albrecht Dürer forgea à la Renaissance une nouvelle figure, celle de l'artiste.
Diffusé sur Arte le dimanche 6 novembre 2022 à 17:36 - Durée : 53 min
Né en 1471 à Nuremberg, au cœur du Saint Empire romain germanique, sous d’excellents auspices, comme en témoigne le thème astral qu’il fera réaliser plus tard, Albrecht Dürer se distingue par son talent précoce. À 13 ans, il dessine son premier autoportrait à l’aide d’un miroir convexe, dont il corrige la vision déformée. À 15 ans, il ose quitter l’atelier d’orfèvrerie de son père pour rejoindre celui du peintre Michael Wolgemut. Le jeune Dürer se passionne pour la gravure, une technique née cinquante ans plus tôt, qui favorise une large diffusion des œuvres. Plusieurs longs séjours à Bâle et surtout à Venise, où il étudiera la perspective et les maîtres du Quattrocento, ainsi qu’un beau mariage, dont il fera fort peu de cas, permettront à l’artiste de s’affirmer.
Éclairants "selfies"
Précurseur, Dürer a usé de l’aquarelle comme d’un appareil photo pour immortaliser ce qu’il voyait lors de ses voyages. Il a publié le premier best-seller, une tumultueuse et éblouissante Apocalypse, et inventé, pour protéger ses œuvres de la contrefaçon, un monogramme évoquant les actuels logos. Prenant pour fil conducteur ses autoportraits, ledocumentaire montre aussi qu’en faisant le choix audacieux de se représenter lui-même, Dürer a forgé, dès la Renaissance, une nouvelle figure, celle de l’artiste. Chacun de ses douze "selfies avant l’heure" révèle une facette de lui et un pas franchi pour affirmer son identité, qu’il se mette en scène en jeune homme prometteur, en artiste au travail, en démiurge chrétien ou en homme tourmenté, dans une poignante et ultime tentative d’introspection, en 1522, six ans avant sa mort. Nourri d’interventions de conservateurs et d’historiens de l’art, ce documentaire scrute amoureusement les toiles, gravures, dessins et aquarelles du maître, révélant à travers chaque détail l’extraordinaire finesse de son trait et la modernité de son regard.
Crypto Queen, la reine de l'arnaque
Commentla "reine de la crypto"est parvenue à soutirer 4 milliards de dollars à 3 millions d’investisseurs.
Ils se rêvaient Crésus grâce à la cryptomonnaie OneCoin. Quelque 3 millions d’investisseurs, qui espéraient gagner rapidement de l’argent, ont succombé aux sirènes d’un système d’escroquerie façon Madoff, gigantesque pyramide de Ponzi aux promesses de rendement mirobolant. Orchestré par Ruja Ignatova, une Bulgaro-allemande de 42 ans, ce scandale financier,auquel ont participé mafieux bulgares, cheiks arabes ou encore anciens espions, a permis à celle-ci de s’emparer de 4 milliards de dollars, avant de disparaître sans laisser de traces en octobre 2017. Traquée par Europol, elle a également été placée en juin sur la liste des dix fugitifs les plus recherchés par le FBI.La "reine de la crypto" vendait à ses adeptes une monnaie concurrente du Bitcoin, qui serait bientôt échangée à des taux élevés et mettrait prétendument un terme au pouvoir des banques. Extrêmement sûre d’elleet passée maîtresse dans l’art de la mise en scène, elle rassurait avec une facilité déconcertante son public massé dans des salles prestigieuses, n’hésitant pas à mettre en avant diplôme de droit et collaboration avec l’éminente société de conseil McKinsey.
Chute vertigineuse
Mais Ruja Ignatova ne vendait en réalité que du "cryptovent", demandant essentiellement à ses clients crédules d’acheter – avec de vraies devises – une fausse monnaie bien sûr impossible à échanger. Grâce à des contacts dans le monde entier, son escroquerie s’est poursuivie trois ans durant, ses fans, tels les membres d’une secte, continuant à croire au OneCoin, et certains même jusqu’à aujourd’hui. Car cette cryptomonnaie reste encore accessible à ceux qui souhaitent y investir leur argent – et le perdre. Retour en images sur les coulisses d’une spectaculaire escroquerie, du salut financier à la chute vertigineuse : un conte de fées dont l’ère numérique a le secret.
Diabète, une addition salée - LCP
C'est la maladie du siècle, celle qui va concerner un adulte sur 10 en 2040. Pourtant, le diabète n'est toujours pas soigné correctement. Avec des laboratoires puissants qui vendent des traitements trop chers mais à l'efficacité parfois douteuse, des médecins sous influence, des autorités de santé impuissantes, le diabète démontre l'incapacité de nos sociétés à prendre en charge les maladies chroniques.
Enquête sur un système qui a tout faux
Pierre Soulages
Retour sensible sur le parcours et l’oeuvre, vibrante de lumière, du maître de "l’outrenoir".
Vers 4 ou 5 ans, alors qu’il traçait allègrement des traits noirs sur une feuille blanche, le petit Pierre Soulages expliquait : "Je fais de la neige." Une anecdote entrée dans les annales familiales de ce géant – 1,90 mètre – de l’art abstrait qui, à 97 ans, l’esprit alerte et la mémoire fraîche, peint toujours. Né le 24 décembre 1919 à Rodez, Soulages grandit entouré de femmes aimantes – une mère et une sœur aînée –, et arpente avec la même curiosité éblouie les forêts aveyronnaises et les ateliers d’artisans de sa cité, qui lui inspireront sa fameuse technique au brou de noix. À l’adolescence, la découverte de l’abbatiale Sainte-Foy de Conques, chef-d’œuvre de l’art roman, qu’il éclairera des décennies plus tard de ses merveilleux vitraux aux couleurs vacillantes, fonde sa vocation avant qu’il ne s’impose, par sa fulgurante modernité, dès les années 1950, comme l’une des figures majeures de l’art contemporain, de Paris à New York. Toujours accompagné de son épouse Colette, rencontrée sur les bancs des Beaux-Arts de Montpellier, cet inlassable explorateur de "l’outrenoir" et de ses lumières avoue pourtant "attendre d’oser" lorsqu’il peint, en quête, comme au premier jour, d’"inattendu".
Énergie hypnotique
Portrait sensible de l’artiste à l’impressionnante allure, le documentaire pénètre au cœur de son œuvre au noir, dont la lumière et la matière, filmées en gros plan, vibrent ici d’une énergie hypnotique. Délicatement, Stéphane Berthomieux lève le voile sur les mystères d’un artiste mythique, qui a accepté qu'on lui consacre un musée à Rodez à la seule condition qu’il s’agisse d’un "lieu vivant, ouvert aux autres, et non d’un mausolée". Guidée par la voix de Dominique Blanc, la déambulation, poétique et savante, croise aussi la parole d’amateurs, de Jean-Michel Jarre au philosophe Alain Badiou, conquis par son "invention radicale", en passant par Jean-Luc Barrié, le recteur de la cathédrale de Rodez, profondément touché par les imperfections assumées du peintre.
La voiture électrique pour tous
L’Allemagne mise sur l’électromobilité. Pourtant, les coûts économiques et les retombées sur l’environnement sont encore incertains.
Les Rothschild - Ascension et tribulations d’une famille
Retour aux origines de la famille Rothschild, qui partit du ghetto de Francfort pour établir un vaste empire financier.
1756. Dans le ghetto juif de Francfort, un orphelin de 12ans fait ses bagages. Mayer Amschel Rothschild s'apprête à partir pour Hanovre se former à l'un des métiers que peuvent alors exercer les juifs : le commerce de monnaies. Il sera le premier de ces négociants à créer des catalogues, du marketing avant l'heure. À la suite de sa formidable réussite personnelle, tous ses enfants seront investis du capital familial et envoyés, sur ordre du patriarche, aux quatre coins de l'Europe, pour y consolider l’entreprise familiale. Une dynastie naît ainsi, présente par la suite au rendez-vous de tous les investissements et profits : chemins de fer, fonderies, mines… Et la banque, bien sûr, à l'origine de leur incroyable longévité financière.
Dynastie
Synonyme d'immense richesse, de prestige et d'opulence, tout autant que l'objet de critiques, de théories du complot et de préjugés antisémites, le nom de Rothschild traverse deux siècles et demi d'histoire et contribua, pour le meilleur comme pour le pire, à façonner l'Europe moderne. Les documentaristes Klaus T. Steindl et Robert Neumüller, en s'attachant à quelques moments clés de la saga familiale, dressent un portrait historique nuancé, qui dépeint tout autant le génie financier des uns que l'extravagance des autres (Lionel Walter de Rothschild, passionné de zoologie, chevauchait des tortues et attelait des zèbres à sa carriole…). Sans faire l'impasse sur la part d'ombre de la fortune : mariages consanguins pour garder coûte que coûte l'argent dans la famille et exploitation sans merci des ouvriers, dont le sang versé servit de tribut à la domination dynastique.
Goulag - Une histoire soviétique (3/3) - Apogée et agonie 1945-1957
Acronyme russe formé en 1930 à partir des mots "Administration centrale des camps", le Goulag, phénomène majeur du XXe siècle, demeure pourtant largement méconnu. Créés dès 1918, les camps soviétiques connaissent dans les années 1930, avec la terreur stalinienne, et jusqu'à la mort du tyran en 1953, un développement exponentiel qui fait d'eux le cœur économique et politique caché du régime. Ignoré, puis nié pendant des décennies et rapidement occulté par le pouvoir russe après la chute de l'URSS, ce système concentrationnaire qui a brisé les existences de millions de déportés a été dénoncé et décrit au fil du temps par nombre de ses victimes, aux premiers rangs desquelles l'ancien officier de l'Armée rouge, devenu prix Nobel de littérature, Alexandre Soljenitsyne. Mais le secret instauré par l'URSS, l'aveuglement de l'Occident, qui a tardé à reconnaître sa réalité, puis le déni persistant des autorités russes ont longtemps entravé le travail historique nécessaire pour le comprendre dans toutes ses dimensions. Grâce à l'ouverture des archives, écrites mais aussi filmées, et au travail extraordinaire de collecte de témoignages accompli depuis trente ans par l'organisation russe Memorial – que Poutine a mise à l'index dès son arrivée à la tête de l'État –, cette série documentaire déroule pour la première fois en images l'histoire dantesque d'un "archipel", comme l'écrivait Soljenitsyne, largement oublié et incompris. En compétition au Fipadoc 2020, ce récit à la fois dense et fluide, sobre et plein de souffle, se fonde notamment sur les recherches de l'historien Nicolas Werth, l'un de ses trois coauteurs, spécialiste du régime soviétique. Sa force réside aussi dans sa capacité à tisser itinéraires individuels et destin collectif, par un art combiné du détail et de la synthèse.
3. Apogée et agonie : 1945-1957
Les populations des nouveaux territoires occupés de l’Est restent elles aussi particulièrement soupçonnées d’antisoviétisme. La troisième catégorie visée est celle des intellectuels, notamment au sein d'une population étudiante soviétique en expansion. Assujetties comme les hommes à des tâches épuisantes, les femmes, dont nombre de veuves de guerre condamnées à de lourdes peines pour de petits chapardages alimentaires, représentent désormais un quart des zeks. "Je n'ai que faire de votre travail. Ce qui m'intéresse, ce sont vos souffrances", résume un jour une responsable de camp aux déportées, comme le rapporte l'une d'elles, trente ans après, à Memorial. Près de 2 millions de détenus, dont beaucoup à l'extrême limite de la survie, s’entassent toujours dans les camps. Peu à peu, ces conditions de vie effroyables font chuter la rentabilité économique du Goulag. Le 5 mars 1953, après la mort de Staline, un million de libérations sont prononcées. En 1956, Khrouchtchev, s'exonérant au passage de sa responsabilité, pourtant indéniable, dénonce les crimes du stalinisme, provoquant dans le monde une immense onde de choc. Le système concentrationnairene disparaît pas totalement, mais ne retrouvera jamais l'ampleur que lui ont conférée quarante années de répression de masse.
Goulag - Une histoire soviétique (2/3) - Prolifération 1934-1945
Acronyme russe formé en 1930 à partir des mots "Administration centrale des camps", le Goulag, phénomène majeur du XXe siècle, demeure pourtant largement méconnu. Créés dès 1918, les camps soviétiques connaissent dans les années 1930, avec la terreur stalinienne, et jusqu'à la mort du tyran en 1953, un développement exponentiel qui fait d'eux le cœur économique et politique caché du régime. Ignoré, puis nié pendant des décennies et rapidement occulté par le pouvoir russe après la chute de l'URSS, ce système concentrationnaire qui a brisé les existences de millions de déportés a été dénoncé et décrit au fil du temps par nombre de ses victimes, aux premiers rangs desquelles l'ancien officier de l'Armée rouge, devenu prix Nobel de littérature, Alexandre Soljenitsyne. Mais le secret instauré par l'URSS, l'aveuglement de l'Occident, qui a tardé à reconnaître sa réalité, puis le déni persistant des autorités russes ont longtemps entravé le travail historique nécessaire pour le comprendre dans toutes ses dimensions. Grâce à l'ouverture des archives, écrites mais aussi filmées, et au travail extraordinaire de collecte de témoignages accompli depuis trente ans par l'organisation russe Memorial – que Poutine a mise à l'index dès son arrivée à la tête de l'État –, cette série documentaire déroule pour la première fois en images l'histoire dantesque d'un "archipel", comme l'écrivait Soljenitsyne, largement oublié et incompris. En compétition au Fipadoc 2020, cerécit à la fois dense et fluide, sobre et plein de souffle, se fonde notamment sur les recherches de l'historien Nicolas Werth, l'un de ses trois coauteurs, spécialiste du régime soviétique.
2. Prolifération : 1934-1945
Glorifié au XVIIe congrès du Parti communiste, en 1934, Staline lance les chantiers du canal Volga-Moscou et la construction d’un nouveau transsibérien. Le NKVD, qui a succédé à la Guépéou, multiplie les camps et transforme le Goulag en véritable industrie pénitentiaire. Le nombre de déportés franchit la barre du million en 1935. Vitrine spectaculaire de la grande terreur déclenchée en 1937, les procès de Moscou dissimulent l'ampleur de la répression qui s’abat aveuglément sur l'ensemble de la société soviétique et les anonymes. Exécutions de masse et arrestations arbitraires s’accélèrent. En août 1939, après la signature du pacte germano-soviétique, des centaines de milliers de Polonais, de Baltes, d'Ukrainiens de l'Ouest ou de Moldaves rejoignent dans les camps du Goulag quelque 2 millions de déportés soviétiques. Après l'invasion de l'URSS par la Wehrmacht, en juin 1941, les conditions de détention se dégradent de façon effroyable. La famine et la maladie ravagent les rangs des détenus. En 1945, malgré la victoire sur l’Allemagne nazie, l’archipel du Goulag, indispensable moteur de la machine de production soviétique, recommence à s'étendre, augmenté notamment de dizaines de milliers d'hommes, de femmes et même d'enfants qui n'ont souvent d'autre tort que d'avoir survécu à l'occupation nazie.
Le Maire, Mussolini et le musée
Predappio, ville natale de Mussolini, et lieu de sa sépulture, est le point de convergence de tous les nostalgiques du régime fasciste.
Et pourtant, depuis l’après-guerre, la ville est dirigée par la gauche.
Pendant 5 ans, le maire de la ville, Giorgio Frasinetti, s’est battu pour changer l’image de sa ville.
Son plus gros projet : transformer le quartier général du fascisme en musée et centre d’études sur le fascisme.
Pour Giorgio, l’éducation et la connaissance est la seule réponse aux pèlerinages et aux nombreuses boutiques qui vendent des babioles à la gloire du fascisme.
Mais après deux mandatures, Giorgio n’a pu se représenter, laissant la place en 2019 à Roberto Canali, premier maire de droite en 75 ans.
Cette élection change la donne...
Mussolini, le premier fasciste - Épisode 2 : La chute
Au milieu des années 1930, Mussolini cherche à consolider son pouvoir alors que son régimes’essouffle, et il décide de s’allier avec Hitler. Il va se laisser entraîner dans l’engrenage fatal vers la guerre mondiale, et ses armées connaîtront l'échec. Renversé en 1943 par plusieurs de ses anciensamis, emprisonné, il sera libéré par les commandos de Hitler et se maintiendra au pouvoir jusqu’en avril 1945, avant d’être exécuté par la résistance, et pendu par les pieds sur une place de Milan.
Mussolini, le premier fasciste - Épisode 1 : Le verbe et la matraque
Orateur hors pair, BenitoMussolini s’est emparé de l’Italieen octobre 1922,quatre ans après la fin de la PremièreGuerre mondiale. Fils d’un militant d’extrême gauche,il bénéficia du soutien des milieux patronaux et de nombreux anciens combattants. En faisant miroiter au peuple italien le retour à la grandeur, en réprimant les communistes eten supprimant les libertés publiques, ila suscité l’admiration de nombreuses personnalités dans les années 1920, et atteint le summum de sapopularité lors de la guerre d’Éthiopie en 1935. Sa chute allait être rude.
URSS - l’empire rouge (3-3) De la superpuissance à l’effondrement
Dernier volet de ce récit des grandes étapes de l’histoire de l’URSS. Deux décennies avant la chute de l’URSS, tout ne semble pas encore perdu : une partie du feu révolutionnaire, qui avait permis la création du bloc de l’Est, couve toujours. Gorbatchev insuffle à l’empire rouge un nouvel élan, réformant le pays à coup de Perestroïka (reconstruction) et de Glasnost (transparence).
Pourtant, malgré les efforts pour tenter de le sauver, le colosse entame une longue chute. À l’été 1991, une tentative de putsch confirme le diagnostic : l’URSS est à l'agonie. La création de la Communauté des États indépendants (CEI) en décembre 1991 entérine sa disparition. Gorbatchev se retrouve sans pays ni pouvoir, et annonce sa démission le 25 décembre 1991. L’URSS n’est plus, mais l’esprit de l’homo sovieticus n’a pas fini de hanter l’histoire.