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Des avions militaires israéliens ont lourdement bombardé la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza peu après que le Hamas a déclaré avoir accepté une proposition de cessez-le-feu à Gaza. Les frappes militaires sur Rafah ont précédé les négociations en Égypte mardi pour sceller une proposition de trêve acceptée par le Hamas et présentée par les médiateurs qataris et égyptiens. Environ 1,5 million de Palestiniens se sont réfugiés à Rafah, autrefois désignée « zone sûre » par l’armée israélienne. Emad Hamrouni, analyste politique et géopoliticien, et Arnaud Develay, analyste politique et juriste, interviennent dans notre débat consacré à cette offensive israélienne à Rafah qui a suscité beaucoup de réactions et de condamnations.

Le chirurgien anglo-palestinien Ghassan Abu Sittah – témoin des crimes de guerre perpétrés par Israël dans la bande de Gaza – s’est vu refuser l’entrée en France où il devait s’adresser au Sénat à propos de Gaza. « Je suis à l’aéroport Charles De Gaulle. Ils m’empêchent d’entrer en France. Je suis censé prendre la parole au Sénat français aujourd'hui ». Sur son compte X, le médecin britanno-palestinien Ghassan Abu Sittah s’est indigné ce samedi 4 mai d’avoir été bloqué par les autorités alors qu’il devait entrer sur le territoire français. Le chirurgien s’apprêtait à rejoindre le Sénat, pour y témoigner de la situation dramatique dans les hôpitaux à Gaza, où il a travaillé pendant 43 jours. « Ils disent que les Allemands ont interdit mon entrée en Europe pendant un an », a-t-il encore indiqué dans un tweet. Une source policière a confirmé à l’AFP qu’une « fiche d’interdiction de l’espace Schengen » émise par l’Allemagne empêchait son entrée à Paris pour une durée d’un an. Le chirurgien avait été invité par le parti Les Verts à participer à un colloque au Sénat, organisé par la sénatrice écologiste Raymonde Poncet Monge, pour parler du système de santé dans le territoire palestinien assiégé. Le sujet de la conférence était : La France et sa responsabilité dans l'application du droit international à Gaza. « Dans un acte de vengeance totale, les autorités françaises me refusent l'accès à un vol précédent et insistent pour me renvoyer sur le dernier vol tard dans la nuit vers Londres », a-t-il déploré. En réaction, un porte-parole de l’Élysée a déclaré : « Lorsqu’il s’agit d’un refus Schengen, la police des frontières ne peut pas faire grand-chose. » Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales, et Bernard Cornut, politologue, s'expriment sur le sujet.

La jeunesse occidentale manifeste contre les crimes israéliens à Gaza (analyse) La police américaine a recours aux gaz lacrymogènes et aux balles en caoutchouc alors que les manifestations anti-israéliennes secouent les campus universitaires. La police américaine a utilisé des gaz lacrymogènes, tiré des balles en caoutchouc et procédé à de nouvelles arrestations alors que les manifestations anti-israéliennes prennent de l'ampleur sur les campus américains en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza déchirée par la guerre. De plus en plus d’universités aux États-Unis se sont jointes aux rassemblements de protestation contre la guerre génocidaire menée depuis des mois par le régime israélien contre les habitants du territoire palestinien assiégé. Comment analyser la mobilisation de la jeunesse occidentale en faveur de la cause palestinienne ? Ghada Houbballah, géopoliticienne à l'Université islamique du Liban, nous répond.

Madame Ayssar Midani, intellectuelle et analyste politique, spécialiste du Moyen-Orient, et Maître Elie Hatem, Juriste et analyste politique, interviennent dans le débat de ce mercredi 1er mai pour discuter de cette approche de deux poids, deux mesures.

L’exposition IRAN EXPO 2024 coïncide avec le sommet Iran-Afrique. Cette exposition a ouvert de nouveaux horizons devant les relations bilatérales et multilatérales entre l’Iran et le continent africain.

Le mouvement de soutien à Gaza et anti-sioniste se généralise sur les campus américains et en Europe. Ghada Huballah, universitaire et géopoliticienne libanaise, s’exprime sur ces manifestations estudiantines.

Bernard Cornut et Élie Hatem s'expriment sur le sujet.

Ebrahim Raïssi a déclaré que l'Iran et les pays africains souhaitent renforcer davantage leurs relations économiques. Lors de la deuxième Conférence économique internationale Iran-Afrique, organisée vendredi 26 avril à Téhéran, le président iranien Ebrahim Raïssi a déclaré que la République islamique et les pays africains souhaitent renforcer davantage leurs relations économiques. Il a appelé à l’élaboration d’un plan détaillé sur la manière de renforcer les relations économiques avec tous les pays d’Afrique. Le président iranien a souligné la nécessité d’étudier la capacité des pays africains et de la République islamique en vue d’optimiser les opportunités économiques. « La République islamique a fait des progrès considérables malgré les sanctions imposées par l’Occident », s’est-il félicité. En allusion à l’approche contre-productive de l’Occident sur les atouts des pays africains, Raïssi a souligné que l’Iran continue d’avoir une position différente à l’égard de l’Afrique.

Mali : entre aide extérieure et exploitation souveraine des ressources naturelles (Zoom Afrique) Le Mali, pays riche en ressources naturelles, se trouve à la croisée des chemins dans son parcours de développement économique. Si l’aide extérieure a longtemps été perçue comme un levier de croissance, au sein de ce peuple souverainiste des questionnements apparaissent concernant la réelle nécessité de ces aides au regard du potentiel intrinsèque du pays. ▶ Les analyses de la rédaction : - France-Haïti : l’heure de la réparation historique est-elle venue ? - Niger : les entourloupes US pour rester - Mali : entre aide extérieure et exploitation souveraine des ressources naturelles ▶ Les titres de la rédaction : - Cameroun : la transformation à nouveau au cœur du Salon avicole international de Yaoundé - L’OPEP s’engage à aider la Namibie à devenir un important producteur de brut - Guinée : le gouvernement prévoit un appui de 25 millions $ aux agriculteurs en 2024/2025 - Le Nigeria relance la production de pétrole à Awoba et y vise 12 000 barils/jours

En mars dernier, le Niger a annoncé qu'il mettait fin à un accord de défense avec les États-Unis et a déclaré que la présence américaine dans le pays était "illégale". L'annulation du pacte militaire entre le Niger et les États-Unis est intervenue après la visite à Niamey d'une délégation de hauts responsables militaires américains conduite par le sous-secrétaire d'État aux affaires africaines. Le Niger a mis fin à sa coopération militaire avec les États-Unis quelques mois après avoir éjecté les troupes françaises du pays. Après avoir mis fin à ses liens militaires avec les États-Unis et l'ancienne puissance coloniale, la France, le Niger a rejoint ses voisins, le Mali et le Burkina Faso, pour resserrer ses liens militaires avec la Russie. L'arrivée récente d'instructeurs et d'équipements militaires russes est une preuve supplémentaire de l'ouverture du Niger à une coopération plus étroite avec Moscou. Ce pays d'Afrique de l'Ouest, riche en uranium, pourra-t-il lutter efficacement contre les terroristes et les insurgés avec ce nouveau partenaire militaire ?

Cette émission porte sur les frappes de représailles iraniennes contre Israël. Nous examinerons la réponse iranienne à l’attaque meurtrière d’Israël contre le consulat d’Iran à Damas au début du mois. Les grands médias ont une fois de plus manqué à leur devoir et se sont contentés de répéter le récit israélien. Mais contrairement à ce que les dirigeants politiques et les commentateurs des médias occidentaux ont prétendu, l’attaque de drones et de missiles de l’Iran, baptisée « Vraie Promesse », a atteint son objectif.

Quelque 120 personnes ont été arrêtées dans la nuit de lundi à mardi, à New York, lors de manifestations pro-palestiniennes devant les locaux de l'université NYU dans l'arrondissement de Manhattan. Plusieurs campus américains se sont de nouveau embrasés ces derniers jours en raison du conflit à Gaza, des étudiants réclamant la fin de la guerre menée par Israël en territoire palestinien. Les universités américaines sont un haut lieu des débats pro-palestiniens et un point focal des manifestations anti-israéliennes depuis le 7 octobre. Des rassemblements d’étudiants pro-palestiniens ont également eu lieu à Yale, à l’Université de Columbia et dans d’autres campus. Les manifestants pro-palestiniens accusent leur université d'étouffer leur liberté d'expression. Ceci étant, les militants des droits humains et les manifestants pro-palestiniens du monde entier réclament toujours la mise en œuvre immédiate d’un cessez-le-feu complet à Gaza. Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies pour la Palestine, a dénoncé lundi les arrestations d'étudiants dans un post X. « Quelles leçons les universités et les gouvernements occidentaux transmettent-ils à leurs jeunes citoyens et étudiants lorsqu’ils s’attaquent aux valeurs et aux droits mêmes qui sont censés être fondamentaux dans les sociétés occidentales ? » Le débat de ce mercredi 24 avril se penche sur ce double standard avec l'intervention de Madame Ayssar Midani, analyste politique franco-syrienne et Bernard Cornut, spécialiste du Moyen-Orient.

L'influence des pays de l'AES embrase l'Afrique de l'Ouest, même les plus réticents comme le Nigeria qui était prêt à attaquer militairement le Niger sous la pression des pays occidentaux.

Selon une étude indépendante de l’ONU, Israël n’est pas arrivé à fournir les éléments susceptibles de prouver que certains travailleurs de l’agence humanitaire de l’ONU étaient affiliés à des mouvements de résistance palestiniens. Pourquoi le régime d’occupation israélien n’est-il pas parvenu à prouver ses accusations contre le personnel de l’UNRWA ? Ghada Houbballah, géopoliticienne à l’Université islamique du Liban, nous répond.

Le Tchad suivra-t-il le Niger dans sa lutte contre l’occupation militaire américaine?

Les forces israéliennes mènent un nouveau raid en Cisjordanie occupée au milieu des tensions latentes dans la région. Israël a intensifié ses raids en Cisjordanie depuis que le régime a commencé son attaque contre Gaza le 7 octobre. Notre reportage de ce lundi porte sur l’escalade des crimes quotidiens et du terrorisme organisé perpétrés par des colons sionistes sous la protection des forces d’occupation sionistes, en tirant sur les Palestiniens, en détruisant des biens et en incendiant des maisons, des véhicules et des terres agricoles dans plusieurs villages en Cisjordanie occupée et le mutisme des pays occidentaux qui se posent en défenseurs des droits de l’homme et qui répriment même les voix courageuses qui osent dire la vérité. Réaction de Bernard Cornut, analyste politique, spécialiste du Proche et du Moyen-Orient.

Au fil des jours, les violences barbares commises par l’armée israélienne s’intensifient, atteignant des sommets d’horreur et d’abomination. Après les multiples tueries dans différents quartiers de Gaza, après avoir perpétré un massacre de masse de plus de 35 000 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, voici que surgissent les cas de charniers et autres fosses communes qui montrent à quel point Gaza est une zone de non-droit et un théâtre à ciel ouvert de la sauvagerie la plus inhumaine. Les équipes de la défense civile palestinienne ont découvert dimanche 21 avril une fosse commune à l’intérieur du complexe médical Nasser à Khan Younès, à Gaza, avec 180 corps. Les découvertes de samedi et de dimanche surviennent après que l’armée israélienne a retiré ses troupes de la ville le 7 avril. La majeure partie de Khan Younès est aujourd’hui en ruines après des mois de bombardements israéliens incessants et de violents combats. Le débat de ce lundi 22 avril se penche sur ce crime horrible avec les intervention de Madame Ayssar Midani, intellectuelle et analyste politique franco-syrienne, et M.Bernard Cornut, spécialiste français du Moyen-Orient.

🔹La population de la région d'Agadez, à leur tête le Gouverneur, le général de brigade Ibra Boulama Issa, le Sultan de L'Aïr son Altesse Oumarou Ibrahim et tous les responsables des Forces de défense et de sécurité, sont sortis ce dimanche 21 avril 2024 pour soutenir la décision des autorités de transition d'avoir dénoncé les accords militaires avec les USA.

Gaza : 16 Palestiniens dont une femme enceinte tués dans des frappes israéliennes sur Rafah Ce dimanche matin 21 avril, l'armée israélienne a mené de nouvelles frappes aériennes conte Rafah, tuant au moins 16 personnes, dont une mère enceinte, dans la ville densément peuplée du sud de Gaza.

ONU: les États-Unis mettent leur veto à l'admission de la Palestine Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a fermement condamné le veto « irresponsable et non constructif » des États-Unis à une demande palestinienne au Conseil de sécurité des Nations Unies pour son adhésion à part entière à l’ONU, bloquant ainsi la reconnaissance d’un État indépendant palestinien par l’organisme mondial. « La décision de Washington a révélé plus que jamais la nature hypocrite de la politique étrangère américaine et son isolement au sein de la communauté internationale », a déclaré ce vendredi 19 avril Nasser Kanaani. Analyse et décryptage avec Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales.

Comme on pouvait s’y attendre, les États-Unis ont opposé leur veto, le jeudi 18 avril, à la demande d'adhésion des Palestiniens en tant que membres à part entière des Nations unies. Malgré la nette majorité de soutiens parmi les quinze membres du Conseil de sécurité – douze ont voté pour et deux, le Royaume-Uni et la Suisse, se sont abstenus – le veto des États-Unis a suffi à faire dérailler le projet de résolution. La décision américaine a immédiatement été dénoncée par l’Autorité palestinienne comme « une agression flagrante contre le droit international », ainsi que par le Hamas qui a assuré « continuer sa lutte jusqu’à l’établissement d’un État palestinien indépendant ». La Palestine est actuellement un État observateur non membre. Une demande pour devenir membre à part entière de l’ONU doit être approuvée par le Conseil de sécurité, puis par au moins les deux tiers de l’Assemblée générale de l’ONU. Le représentant permanent russe, Vassili Nebenzia, a déclaré que les États-Unis « ont démontré une fois de plus ce qu'ils pensent réellement des Palestiniens ». « Pour Washington, ils ne méritent pas d’avoir leur propre État. Ils ne constituent qu’un obstacle sur la voie de la réalisation des intérêts d’Israël », a-t-il dénoncé. Notre débat de ce samedi 20 avril 2024 se penche sur ce sujet avec l’intervention de Maître André Chamy, juriste international et Bernard Cornut, analyste politique spécialiste du Moyen-Orient depuis la France.

Analyse de la riposte punitive de l’Iran contre Israël Le ministre iranien des Affaires étrangères affirme que Téhéran aurait pu mener des frappes de représailles d'une plus grande ampleur contre le régime israélien, mais il n’a visé qu'une partie des positions militaires israéliennes. Hossein Amir-Abdollahian s'est entretenu avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, jeudi 18 avril, à New York, où il s'était plus tôt adressé au Conseil de sécurité de l'ONU. « Bien que l'Iran aurait pu mener une opération de représailles de plus grande ampleur, seule une partie des positions militaires du régime sioniste a été visée, d'où avait été mené l'attaque contre notre ambassade à Damas », a-t-il fait noter. Comment analyser la riposte punitive de l’Iran contre le régime d'occupation israélien ? Imadeddin Hamrouni, expert des questions politiques, s'exprime sur le sujet.

Moins d’un mois après son investiture, le nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, effectue son premier voyage en tant que chef d’État. Pour cette première sortie hors des frontières de son pays, il a choisi comme destination la Mauritanie où il est attendu ce 17 avril 2024 à Nouakchott par son homologue Mohamed Ould Ghazouani qui, faut-il le rappeler, avait assisté à son investiture le 2 avril dernier.

L’Iran a lancé dans la nuit du samedi à dimanche 14 avril, des frappes de représailles d’envergure aux missiles et aux drones sur les territoires occupés.

L'Iran jure de se venger de l'attaque israélienne contre service consulaire en Syrie, c'est chose faite