Un village bédouin aux Invalides
Au nom des Jeux olympiques de Paris, l'annonce d'un possible village olympique saoudien érigé dès le 10 mai au sein même de l'Hôtel national des Invalides pour une durée de quatre mois a suscité une vague d'indignation. Lors de son déplacement dans le sud-ouest de la France, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a déclaré que "qu'un projet a été déposé. Beaucoup de pays cherchent des endroits pour les délégations de leur pays et des athlètes. La décision n'est pas encore prise. L'Arabie saoudite a accepté de respecter les mesures de sécurité et de financement des Invalides, musée des armées", selon Le Figaro. Il a même laissé entendre que cette décision "pourrait conduire à des mécènes".
Cependant, cette initiative a immédiatement soulevé l'indignation, notamment chez certains membres de la droite, comme la députée LR Nathalie Serre, pour qui certaines choses "ne sont pas vendables, monnayables et les Invalides en font partie". Elle a argumenté en disant que "que vous fassiez venir un défilé Chanel, ça reste de l'ordre du privé, mais ça ne dure pas quatre mois, et on ne s'approprie rien si ce n'est la beauté des lieux. Là , on parle des valeurs de la France."
Malgré cela, le projet n'est pas encore définitivement validé, ce qui a été souligné par la secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, Patricia Mirallès, lors de son interrogation à l'Assemblée nationale le mercredi 28 mars : "Effectivement, ce sont des informations que nous avons pu avoir. Aujourd’hui, rien n’est concret et rien n’est fait. Je comprends vos interrogations, mais je ne répondrai pas sur des choses qui ne sont pas faites ni signées." Une réponse qui n'a pas satisfait la présidente de la chambre basse, Yaël Braun-Pivet, qui a lancé à Marie Lebec, ministre chargée des Relations avec le Parlement : "Je vous remercie d’indiquer à chaque ministre qu’il faudrait vraiment qu’il réponde aux questions que lui pose le Parlement."
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Macron veut nager dans la Seine
Ah, bien sûr, Emmanuel Macron est sur le point de réaliser un exploit extraordinaire : se baigner dans la Seine ! Parce que rien ne dit "plaisir estival" comme un plongeon dans une rivière réputée pour ses eaux cristallines... ou plutôt pour ses niveaux alarmants de pollution. Mais pourquoi pas ? Après tout, qui n'a pas rêvé de barboter dans une soupe de déchets industriels et de matières fécales ?
C'est tellement charmant de voir nos dirigeants prendre des engagements aussi importants que celui-ci. Parce que, vous savez, la Seine, c'est comme un spa de luxe pour l'élite politique. Et bien sûr, Macron nous promet une expérience inoubliable, parce que, franchement, quelqu'un qui a déjà nagé dans une rivière contaminée à l'E. coli peut dire qu'il a vraiment vécu !
Et regardez, Anne Hidalgo se lance aussi dans l'aventure ! C'est comme une course entre politiciens pour voir qui peut plonger le plus tôt dans la fosse septique à ciel ouvert. On pourrait presque organiser des compétitions olympiques de plongeon dans la pollution. Ça ferait un bel héritage pour les générations futures, n'est-ce pas ?
Ah, et n'oublions pas le fait que Jacques Chirac avait déjà fait cette promesse il y a des décennies. Mais bon, c'était peut-être trop demander à nos dirigeants de tenir leurs engagements... Après tout, entre deux crises économiques et quelques scandales politiques, qui a le temps de se baigner dans la Seine ?
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Encore une eglise profanée
Indignation à son paroxysme ! Deux églises du diocèse de Rouen, ces havres de paix et de spiritualité, ont été saccagées, violentées par des actes d'une ignominie sans nom, les samedi 24 et dimanche 25 février 2024. Leurs murs empreints de foi ont été souillés par l'ombre du sacrilège, plongeant les fidèles dans une douleur indicible.
Mais quel outrage, quelle profanation abjecte s'est abattue sur l'église Saint-Jean Baptiste au Val-de-la-Haye ! Les hosties consacrées, symboles de la présence réelle du Christ, ont été arrachées de leur sanctuaire, comme si l'irrévérence s'était personnifiée en des mains profanes pour les ravir. C'est un crime contre la foi, une offense à la sacralité de nos croyances !
« Ramenez les hosties », clame avec ferveur le diocèse de Rouen, dans un cri de détresse lancé à ceux qui ont commis cet affront. Ces hosties, qui représentent le corps du Christ, sont bien plus qu'une simple matière, elles portent en elles la quintessence de la foi chrétienne. Leur vol en plein Carême résonne comme une blessure dans le cœur des croyants, alors qu'ils se recueillent pour commémorer la Passion du Christ.
Les paroissiens, les pasteurs, l'archevêque de Rouen lui-même, tous sont plongés dans l'horreur de cette profanation. Et pourtant, ce n'est pas le premier acte de vandalisme qui frappe le diocèse. En novembre 2023 déjà , la basilique du Sacré-Cœur avait été la cible de vandales, mais cette fois-ci, c'est la plus sainte des reliques qui a été souillée.
Car pour les catholiques, il n'y a pas de crime plus grave que celui qui atteint les hosties consacrées. Elles ne sont pas de simples symboles, mais le véritable corps et le sang du Christ, transformés lors de la messe par le miracle de la transsubstantiation. C'est un acte d'une gravité inouïe, une profanation insupportable pour ceux qui croient en la présence divine.
Face à cette offense, le diocèse de Rouen ne restera pas silencieux. Des plaintes ont été déposées, et une messe de réparation est prévue. Mais au-delà des actions matérielles, c'est un appel à la conscience des coupables qui est lancé. Car ce n'est pas seulement des hosties qu'ils ont volées, mais la foi et la dignité de toute une communauté.
Nous ne pouvons rester indifférents face à de tels actes de haine et d'irrespect envers la religion. Ces profanateurs doivent être traduits en justice et condamnés avec la plus grande sévérité. Laisser impuni un tel sacrilège serait trahir les valeurs de tolérance et de respect qui fondent notre société.
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Pas de HLM pour les criminels
Quelle incroyable avancée pour la sécurité et le bien-être de notre communauté ! À Compiègne, une initiative audacieuse vient de voir le jour : un système de points novateur pour les locataires de logements sociaux. Mais ce n'est pas tout, ce système est équipé d'un mécanisme dynamique de bonus et de malus qui récompense la vertu et punit la délinquance.
Imaginez un instant : les familles exemplaires, celles qui contribuent positivement à notre société, seront gratifiées de précieux points, tandis que celles impliquées dans des activités criminelles verront leur score diminuer. Et pourquoi ? Pour garantir la sécurité et la tranquillité dans nos quartiers ! C'est une mesure qui non seulement protège nos foyers mais qui érige également une barrière robuste contre l'insécurité.
Et qui de mieux placé pour évaluer ces mérites que la commission d'attribution des logements sociaux elle-même ? Grâce à cette nouvelle grille de notation, elle pourra désormais sélectionner avec une précision sans précédent les futurs résidents, en veillant à ce que nos quartiers demeurent des havres de paix.
L'enthousiasme est palpable parmi les habitants, certains exprimant leur soulagement quant à cette décision attendue depuis longtemps. Enfin, la justice et la raison prévalent dans l'attribution des logements ! Cette mesure est saluée comme une nécessité pour assurer la coexistence harmonieuse au sein de notre belle ville.
Et bien que des préoccupations concernant la protection des données aient été soulevées, notre détermination à garantir la sécurité de tous demeure inébranlable. Nous sommes résolus à nous assurer que chaque résident puisse jouir d'un environnement sûr et sain.
Ainsi, avec cette initiative audacieuse et visionnaire, Compiègne se positionne à l'avant-garde de la protection de ses citoyens, offrant un exemple inspirant pour les communautés voisines et au-delà .
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Le pere de la petite Lola est décédé
#LaChroniqueNationale
Johan Daviet, le papa de Lola, est décédé à Fouquereuil à l’âge de 49 ans
Nous venons d’apprendre le décès brutal du père de la petite Lola, 12 ans, dont le corps avait été retrouvé le 14 octobre 2022 dans une malle, dans l’immeuble parisien où elle résidait avec ses parents. Johan Daviet sera inhumé à Lillers aux côtés de sa fille. Il avait 49 ans.
C’est un drame de plus dans une famille déjà tragiquement éprouvée. Vendredi soir, Johan Daviet, le papa de la petite Lola, 12 ans, victime d’un meurtre le 14 octobre 2022 à Paris, est décédé brutalement à Fouquereuil, près de Béthune. Depuis quelques mois, l’homme âgé de 49 ans vivait au domicile de sa mère, une dame âgée très connue dans le Béthunois pour avoir longtemps tenu avec son époux le restaurant Le P’tit Zinc à Annezin.
Un proche de la famille décrit l’aïeule «effondrée», on s’en doute, et impute le décès prématuré de Johan Daviet au choc causé par la perte de sa fille, puis par les remous judiciaires, politiques et médiatiques qui ont suivi. «Ça a été compliqué pour lui, ça l’a beaucoup perturbé.» Sorti de son silence en octobre 2023 sur l’antenne de RTL, Johan Daviet avait dépeint une descente aux enfers qui avait brisé toute sa famille, «des oncles jusqu’aux tantes», expliquait-il. Lui-même avouait être retombé dans ses vieux démons, trois ans après avoir réussi à prendre ses distances avec l’alcool.
«Quelqu’un du village»
Gérard Ogiez, le maire de Fouquereuil, avisé par les pompiers vendredi soir, ne souhaite pas s’exprimer davantage mais on le devine touché par la perte d’un homme qu’il connaissait «comme quelqu’un du village». C’est à Fouquereuil qu’un hommage appuyé et très médiatisé avait été rendu à Lola le 21 octobre 2022. Un soutien pour les parents de Lola et ses deux frères aînés
Johan Daviet repose aux salons funéraires d’Annezin. Ses obsèques seront célébrées jeudi. Après une réunion à 14 h 45 au crématorium de Vendin-lès-Béthune, son corps sera inhumé au cimetière de Lillers. Il y reposera aux côtés de sa fille Lola, dont les funérailles le 24 octobre 2022 avaient motivé une foule nombreuse et la présence discrète du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Le 14 octobre 2022, le corps de Lola Daviet, 12 ans, était retrouvé dans une malle par un SDF, dans les parties communes d’un immeuble du XIXe arrondissement de Paris où la jeune fille résidait avec ses parents, originaires de Lillers et Fouquereuil. Ce jour-là , ses parents, inquiets de ne pas voir leur fille rentrer du collège, s’étaient rendus à l’établissement scolaire, puis au commissariat. C’est le préfet de police qui, à 23 h 30, avait appris au couple la découverte du corps de leur fille dans une malle.
L’attente d’un procès
La principale suspecte, Dahbia B. âgée de 24 ans au moment des faits, a été mise en examen pour «meurtre de mineur de moins de 15 ans accompagné de viol», «tortures ou actes de barbarie», «viol sur mineur avec torture» et «actes de barbarie», puis incarcérée. Elle avait été aperçue sur les images des caméras de surveillance de l’immeuble. Une expertise a confirmé que son discernement n’avait ni aboli ni altéré. Elle pourra donc répondre de ses actes.
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