stress et burnout

"Parlons si vous voulez bien du stress et du burn out. Le stress le terme est bien connu burnout le terme est plus récent, le stress somme toute, c'est la réaction de votre organisme comme du mien à toute demande d'énergie et toute dépense d'énergie qui lui est faite. Alors il y a un stress à tenir un crayon, il y a un stress à se lever du lit, comme il y en a un à se coucher dedans. À chaque fois que vous demandez à votre organisme de dépenser de l'énergie, l'organisme réagit par cela, en fait il vous livre l'énergie qu'il a en sa possession, et ceci entraîne chez lui une certaine tension."

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C'est donc dire que l'absence totale de stress est une illusion et qu'elle ne saurait être atteinte que quand quelqu'un finalement est décédé, quand au burn-out, c'est un terme un peu plus moderne pour désigner une chose qui existe depuis fort
longtemps. Le phénomène n'est pas apparu au moment où on l'a nommé et on appelait ainsi ou on appelle ainsi un certain épuisement, surtout dans le contexte du travail professionnel, ou de n'importe quel travail quant à ça.

Qu'est ce qui cause ça et qu'est ce qui peut amener quelqu'un à en vivre des doses exagérées de stress, qui pourraient amener chez lui un épuisement qui l'amène à laisser temporairement ou même peut-être de façon permanente son travail. Les facteurs externes sont bien connus: il y a toutes sortes d'éléments qui font des demandes à l'organisme le plus ou moins considérables, songez par exemple au surplus de travail lui même, à la maladie, à la météo, le temps qu'il fait quand il neige, quand il grêle, quand il vente, l'organisme réagit pour se défendre contre l'agression des éléments et donc dépense de l'énergie. Le tapage, le bruit, la poussière, enfin une foule de facteurs comme ceux-la qui viennent demander à l'organisme une énergie qu'il ne dépenserait pas autrement. C'est probablement plus difficile en effet de vivre l'hiver dans un pays comme le nôtre, que de vivre l'été, toutes choses étant égales par ailleurs, parce que bien sûr la chaleur de l'été amène aussi une dépense d'énergie, qui peut être parfois plus considérables que celle qu'on dépense l'hiver. Je ne dirai pas grand chose de ces sources extérieures si ce n'est pour dire que dans la mesure du possible il est intelligent et approprié pour chacun d'entre nous de les réduire au minimum.

Il ya bien sûr des choses sur lesquelles nous n'avons pas de contrôle comme le climat, mais on peut essayer tout de même de pas de pas se donner plus de travail qui est strictement nécessaire d'en faire, et surtout de ne pas essayer de tout faire en même temps. Quand je pense à la mère de famille qui essaie de préparer le repas du soir tout en jetant un coup d'oeil sur la télévision, en s'occupant du dernier né, en empêchant le chien de poursuivre le chat, voilà bien des choses à faire en même temps, et il n'est pas impossible qu'elle se procure ainsi elle même un excès de tensions qu'elle pourrait éviter en tentant de faire les choses l'une après l'autre le plutôt que tout en même temps.

Mais ce qui m'intéresse surtout et ce dont je vais vous entretenir sur cette bande, c'est des facteurs de stress qui sont d'origines psychologiques, donc somme toute, certaines émotions. Toutes les émotions comme vous le savez entraînent une dépense d'énergie, même les émotions agréables. Pensez par exemple à la joie qui sont souvent par le rire la gaieté et bien souvenez vous de la dernière soirée que vous avez passée avec de bons amis où vous avez rigolé à gorge déployée de 7 heures à 2 heures du matin et bien à la fin de la soirée, vous étiez d'excellente humeur, extrêmement détendu, reposé, et en même temps très fatigué parce que ça peut prendre montant d'énergie considérable pour rire pendant des heures de temps.

Bon alors voilà donc un stress entraîné par une émotion, mais ce stress, dans le cas d'une émotion agréable, ne sera pas perçu comme pénible ou ennuyeux, au contraire, on se souviendra avec plaisir même si on dort très bien après ça. Il s'agit plutôt de certaines autres émotions qui en plus d'être désagréables entraînent des dépenses d'énergie qui elles venant s'ajouter au stress déjà provoqué par la tâche quotidienne par exemple, ou par le climat, ou l'environnement, ou les conditions de vie concrète, peuvent finir par être excessives et entraîner une déperdition d'énergie inutile et l'épuisement plus ou moins accentuée. Parmi ces émotions là il ya bien sûr celle que nous connaissons bien: l'anxiété est et une grosse consommatrice d'énergie; l'hostilité consomme beaucoup d'énergie; la tristesse, la dépression