Technique de "La démoralisation pour l'éternité"

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⁉ VOUS AVEZ DIT "NOUS SOMMES EN GUERRE" ?
Technique de "La démoralisation pour l'éternité"

La “démoralisation pour l’éternité” est un phénomène de destruction psychologique obtenu par l’entremise de différentes techniques de manipulations mentales. Dans un autre terme plus simple et direct, c’est une torture.

Bien au delà, dans son intensité, du phénomène d’anomie parfaitement décrit dans son inclusion dans la société moderne par Parsons ou des bases évoluées de Znaniecki, même en y incluant l’excellent travail d’Émile Durkheim sur le suicide anomique, la “démoralisation pour l’éternité”, elle, est le fruit d’un travail voulu, réfléchi, organisé, et non la résultante d’une perte de contrôle des fondements de la société et de ce qui fait société.

Ces manipulations incluent des injonctions contradictoires, celles-ci installant une sorte d’apathie intense, premier stade nécessaire car incapacitant toute possibilité d’analyse objective.

Ces injonctions sont ensuite combinées à des sentiments paralysants tels que la peur, la crainte mais aussi par application de la stratégie du choc, c’est à dire marquer l’esprit par une décision forte pour ensuite n’appliquer qu’une version réduite de cette décision tout en alternant, lorsque le cerveau s’est habitué à cette règle graduelle, avec des décisions faibles mais suivies d’applications fortes.

En quelques sortes, nous retrouvons presque la technique des injonctions contradictoires mais de manière plus forte, plus intense, plus puissante, et avec une application physique.

La combinaison de ces manipulations ne peut se pratiquer que sur une base de confiance préalablement acquise, sur des sentiments déjà présents et/ou une dépendance permanente.

Une fois cette manipulation en place, elle ne doit cependant pas être trop flagrante, trop brutale, trop vive, et doit s’appuyer sur des phases de relâchements afin de rétablir la confiance mise à rude épreuve.

Bien plus rapidement que quiconque pourrait le penser, cela conduit au phénomène connu de syndrome de Stockholm et celui moins évident à cerner mais bien plus profond, bien plus prégnant, de “démoralisation pour l’éternité”.

Pour une question de fluidité de lecture, parlons simplement de “démoralisation”.

Sa caractéristiques insidieuse première est que si le régime ne vient pas à se transformer “ouvertement” en une dictature violente, alors l'état de “démoralisation” se maintient et la “masse” reste imperméable à la vérité pour toujours. Pour l’éternité.

Ce phénomène compris, nous pouvons maintenant le théoriser vis-à-vis de la situation actuelle et évaluer une porte de sortie, sous ce qui pourrait paraître à certains comme une suite de sophismes, et pourtant…

La dictature actuelle, car c’est une dictature dans la définition même du mot, se caractérise dans son aboutissement le plus évident et le plus facilement accessible à l’intellect moyen par l’imposition d’une injection dont personne ne comprend la finalité réelle et qui s’avère, de plus et c’est important, létale à un taux jamais vu auparavant, or, nier la létalité de cette injection c’est nier la présence de la dictature, c’est donc maintenir l'état de “démoralisation”.

Ainsi, on comprend mieux le but de la communication étatique, la nécessité pour lui, d’entretenir cette communication mais aussi, de la graduer afin qu’aucune lassitude ne vienne perturber et mettre à mal cette “démoralisation”.

Dès lors, comment “la masse” peut-elle accéder à la vérité?
Il lui faut ressentir la réalité, la douleur de la dictature et associer cette douleur à la dictature elle-même.

Ici, il lui faut ressentir la douleur de la réalité derrière l’injection, soit la mort. “La masse” doit donc réaliser qu’elle est en train de mourir! Par association, la prise en compte de cette douleur lui fera réaliser les liens entre cette mort et l’injection, et, entre l’injection et la dictature en place.

La porte de sortie ne peut s’appuyer, à une telle échelle, que sur de la communication. Bien évidemment, cette communication ne doit être uniquement qu’à destination de “la masse”. Toute communication envers la dictature ne serait vu par celle-ci que comme un aveux de la réalité, une prise en compte de son pouvoir et une œuvre de soumission.

Pour cela, il faut se concentrer uniquement sur la douleur de cette injection, soit sa létalité, mais aussi les “autres dégâts” liés, soit les effets indésirables secondaires.

Or, et c’est là toute la perversité de ce phénomène, la vérité ne peut pas être le but des messages, car “la masse” y est devenue imperméable. Une personne ayant été “démoralisée” est incapable d'absorber quelque vérité! Elle refusera, réfutera, répétera le discours mensonger officiel, ira même jusqu’à présenter des prétextes fallacieux et incohérents.

De fait, principalement basée sur cet axe, la stratégie de communication actuelle des réfractaires à l’injection, des “complotistes” est vouée à échouer. La vérité, donnée directement ne libérera pas “la masse” de sa “démoralisation”.

A ce stade, et par épuisement nerveux, on peut se dire que c’est seulement lorsqu’on viendra lui éclater la gueule que “la masse” comprendra, et pas avant! Mais non!

L'objectif de la communication ne doit donc plus être de faire directement émerger la vérité mais de l’utiliser indirectement dans le but de "contre-terroriser" “la masse”. Là où “la masse” a été choquée, il faut maintenant la “déchoquer”.

Il faut donc utiliser des messages à caractères émotionnels forts, comme la peur, l’angoisse, la honte, et ces messages doivent arriver à “la masse” de façon directe, brute, brutale même, sans intermédiaire, sans possibilité de recul, sans aucun échappatoire argumentaire, en quelque sorte aussi sèchement que le mensonge l’a percuté! La vérité, la létalité, elle, ne devant servir que de toile de fond à ces messages.

Forcément, c’est un dur labeur tant il est impossible de diffuser ce type de message sur des supports médiatiques “classiques et institutionnels”, doublé de l’impératif de la bonne maîtrise du message.

Le deuxième volet doit consister à casser la dynamique, à broyer la progression de la communication officielle. Obliger les communicants étatiques à changer constamment le scénario, les pousser à la faute, car il existe bel-et-bien une ligne à suivre, même si sa cohérence n’apparaît pas de prime abord tant nous n’arrivons plus à prendre assez de recul vue l’intensité et la rapidité des attaques.

Pour ce faire, soutenir les initiatives des avocats qui ont décidé de se relever les manches est une première bonne approche, car ils sont plus nombreux qu’il n’y parait et ont besoin de soutien pour garder leur motivation.

En créer aussi. Donc ne pas hésiter à attaquer sans cesse toute décision étatique, même si cette attaque est vouée à l’échec. La fatigue, comme la peur, doit changer de camps et engorger la justice en est un parfait exemple.

À chaque décision étatique doit correspondre une contestation forte; les exemples sont nombreux de variations de la ligne suivie et des atermoiements liés, suite à des réponses juridiques et/où judiciaires. L’agacement se fait sentir “là-haut”, c’est donc qu’il ne faut rien lâcher! En justice, sur le terrain, contester, remettre en cause, toujours, sans colère mais avec fermeté.

A l’image du “pic-and-go” au rugby, ces percussions omniprésentes fragilisent le bloc ennemi, et plus celui-ci s’effrite, moins son discours en cohérent. C’est donc cette incohérence manifeste de la part du “marchand de sable” qui réveillera “la masse”.

Ce processus est déjà présent mais encore pas assez, faute de prise en compte de la réelle gravité de la situation - les manifestations bon-enfant, musicales, tendance naïve en sont le révélateur - , de motivation et de détermination dans les rangs des non-endormis - les faux paSS en disent long à ce sujet - , mais plus généralement, faute à une compréhension de ce phénomène, d’où cette interrogation agacée récurrente: “mais comment font-ils pour ne rien voir?!”

Il ne tient maintenant qu’à vous, qu’à nous, de modifier le cour du destin tragiquement inhumain qu’ils nous ont tracé, et faire en sorte que cette réalité dystopienne devienne une légende sur laquelle s’appuieront les générations à venir pour faire peur à leur descendance afin que plus jamais elle ne soit vécu.

J-P - 5 Aces Média pour France Réinfo 18/12/2021

Lien vers un documentaire vers l'Institut Stavistock:
https://rumble.com/vkooy1-tavistock-institut-le-secret-le-mieux-gard-damrique.html

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