LA QUESTION EST POSÉE : “FAUT-IL VIRER MACRON AVANT 2027 ?” | GPTV INVESTIGATION

Le nom de Macron divise, mais la colère ramène à une même réalité : un rejet massif cristallisé par les rues de Cannes. Face à l’appel tranchant de David Lisnard à démissionner, les passants expriment une exaspération qui va bien au‑delà des querelles partisanes. “Qu’il parte, y a plus rien à attendre” : cette phrase sonne comme un verdict implacable d’une population à bout. Il ne s’agit pas d’un débat juridique, c’est une perte réelle de légitimité.

Ce micro‑trottoir révèle un fossé profond : un président jugé méprisant et déconnecté, un pouvoir perçu comme froid et cynique. Les témoignages dépeignent une nation qui “crève pendant qu’on regarde ailleurs”. Mais la rupture, c’est aussi le rejet total du système : “l’Assemblée, une cour de récré”; “les partis, des nids à casseroles”; aucune confiance dans les institutions. Le dégagisme n’est plus un slogan, c’est un cri : “Ils doivent tous partir”.

Et dans ce vide politique, inutile de chercher l’alternative idéale : David Lisnard capture quelques points, mais reste cantonné à l’échelle locale. Le RN, Mélenchon, Bayrou ? Aucun ne suscite l’espoir. “Toujours les mêmes avec les mêmes casseroles”, dénonce une femme, lassée. Ce sentiment d’abandon touche toutes les générations : la peur de l’insécurité, du déclassement, de l’oubli. Les exemples abondent : inflation galopante, médecins en désert, classes moyennes laminées. Une société en désespoir actif, prête à rompre sans filet, face à un pouvoir jugé hors‑sol.

Ce micro‑trottoir à Cannes interroge : peut‑on reconstruire la confiance ? Sur quoi s’appuyer dans ce chaos politique ?

Venez découvrir ces voix qui alertent et qui dénoncent, avec Mickaël, sur GPTV Investigation.