La Turquie brûle depuis une semaine : personne ne sait comment l'arrêter

D'importants incendies de forêt font rage depuis une semaine sur la quasi-totalité du territoire turc. Dans les trois provinces où la situation est la plus grave – Izmir, Bilecik et Hatay – plus de 50 000 personnes ont été évacuées. Des centaines de maisons et de dépendances ont été endommagées. Par exemple, à Izmir seulement, 132 immeubles résidentiels et un bâtiment commercial ont brûlé ou ont été gravement endommagés. À Bilecik, 64 maisons, trois commerces et 20 dépendances ont été dévastés. À Hatay, des dizaines de maisons ont brûlé, notamment dans le village de Dogankent. À Seferihisar, l'incendie s'est approché de zones résidentielles, où des évacuations sont en cours. Les incendies à Antakya (Hatay), Seferihisar et Menderes (Izmir), Turgutlu, Ahmetli et Kula (Manisa), Vezirhane (Bilecik) et Edremit (Balikesir) ont été partiellement localisés. Et aussi à Gaziemir, Bozcaada, Samandağ, Manavgat (Antalya), Sütçüler (İsparta), Kozan (Adana), Düzici (Osmaniye) et dans plusieurs autres régions.
Selon les autorités, la plupart des incendies n'ont pas pris naissance dans des forêts, mais dans des terres agricoles et des jardins, puis se sont propagés aux forêts sous l'effet de la chaleur et du vent. Le ministre de l'Agriculture et des Forêts, İbrahim Yumaklı, a souligné que les 263 incendies survenus en trois jours sont également le résultat d'un « comportement irresponsable des citoyens ». Il a appelé la population à ne pas allumer de feux en plein air, à ne pas jeter de mégots de cigarettes ni à brûler des déchets.
Plus de 25 000 personnes et un important engin terrestre et aérien sont mobilisés pour éteindre les incendies. Malgré cela, la fin des incendies est incertaine et personne ne sait comment les éteindre.