Le fruit de Vatican II après 60 ans : la transformation de l’Église catholique en une pseudo-église New Age /Quatrième partie/

Regardez cette vidéo sur : https://vkpatriarhat.org/fr/?p=18514

Abonnez-vous aux newsletters du PCB https://bit.ly/3Ozi9Rt

Vatican II a de facto éliminé la véritable apologie et la vraie mission, et a ouvert pratiquement la porte à toutes les hérésies ! Il faut restaurer la mission catholique ainsi que la véritable apologie de la foi ! Il faut revenir par une véritable repentance au fondement solide de la foi construit sur le roc de l’Évangile, de la doctrine des apôtres, de la tradition des saints et des docteurs de l’Église. Le processus de restauration de l’individu et de l’Église doit commencer par la repentance personnelle, ce qui suppose la séparation du pseudo-pape Bergoglio, de la Fiducia supplicans criminelle et du concile hérétique de Vatican II. « Approchez-vous de Dieu et Il s’approchera de vous » (Jc 4, 8).
En utilisant le terme mondialiste de « religion », l’esprit de Vatican II a programmé l’Église catholique pour qu’elle se transforme en une anti-Église du Nouvel Âge. Lors de la conférence de presse qui s’est produite en vol (et à l’intérieur d’un avion) le 6 février 2019, le pseudo-pape Bergoglio a déclaré qu’il n’avait pas dévié d’un millimètre du concile de Vatican II. Le Synode sur l’Amazonie (en 2019) en a été la preuve. Voici une comparaison des documents de Vatican II Nostra aetate (NA) et Dignitatis humanae (DH) avec l’Instrumentum laboris (IL, soit « outil de travail ») du Synode sur l’Amazonie.
Citation de DH : « … il ne devrait pas être interdit d’entreprendre librement de montrer la valeur particulière de leur doctrine (c’est-à-dire la doctrine païenne) ».
Citation de IL 98 : « Il est demandé de prendre en compte les mythes, traditions, rites et célébrations originels qui incluent des dimensions transcendantes, tribales et écologiques ».
L’Instrumentum laboris exprime déjà en des termes beaucoup plus concrets l’exigence de la transformation de l’Église et de l’accueil de l’esprit du paganisme au cœur de celle-ci. Il considère comme étant nécessaire de prendre en compte les mythes, traditions, rites et célébrations originels qui incluent des dimensions transcendantes. Il s’agit d’accepter la spiritualité païenne et cela signifie l’apostasie du Christ vers le paganisme et ses pratiques, derrière lesquelles se trouvent des forces démoniaques. Saint Thomas d’Aquin dit : « Il est mal de chercher à apprendre du diable ».
Citation de NA : « (Le Concile) considère avec une révérence sincère ces modes de conduite et de vie, ces préceptes et enseignements… ».
Citation de IL 50 : « … la communication intergénérationnelle comprend la transmission de l’expérience ancestrale, des spiritualités et des théologies des peuples autochtones en termes de soin de notre maison commune ».
Il s’agit de la transmission de l’expérience de la magie noire et de l’invocation des esprits – des démons, des spiritualités démoniaques et des pseudo-théologies qui leur sont liées. L’Écriture dit : « Tous les dieux des païens sont des diables » (Ps 96, 5). Les ancêtres autochtones offraient des sacrifices humains aux démons, et certaines spiritualités païennes impliquaient même l’anthropophagie : ils étaient cannibales.
Considérer le cannibalisme, les sacrifices humains ou d’autres modes de conduite païens avec une révérence sincère, comme l’enseigne le document de Vatican II, est absurde ! L’agenda de Vatican II est contraire à la Parole de Dieu, et permet que la voie pernicieuse du modèle amazonien soit implantée au cœur de l’Église catholique.
Citation de NA : « De même, d’autres religions… proposent des voies, comprenant des rites sacrés… ».
Citation de IL : « … les cultures indigènes doivent être intégrées dans les rituels liturgiques et sacramentels ».
L’intégration de cultures et de rites indigènes liés à la spiritualité démoniaque dans les rituels liturgiques et sacramentels constitue un péché commis contre le Saint-Esprit, et incarne le blasphème suprême ! Alors que le Saint-Esprit travaille via les sacrements, le diable et les démons travaillent par le biais des rites païens. « Quel accord y a-t-il entre le Christ et Bélial ? » (cf. 2Co 6, 15).
Bergoglio a déjà appelé à l’ordination des femmes en tant que diaconesses et prêtresses, à l’abolition du célibat et à l’introduction de l’esprit païen dans la liturgie dans le contexte du Synode amazonien. Il a déjà approuvé le rite liturgique dit maya, qui incorpore des pratiques païennes au cours de la messe.
Citation de NA : « L’Église exhorte ses fils et ses filles à entrer en dialogue et en collaboration avec les membres d’autres religions. Que les chrétiens reconnaissent, préservent et encouragent les vérités spirituelles et morales trouvées chez les non-chrétiens… ».
Citation de IL 29 : « Les peuples originels de l’Amazonie ont beaucoup à nous apprendre. Les nouveaux chemins d’évangélisation doivent être construits en dialogue avec la sagesse ancestrale dans laquelle se manifestent les semences de la Parole ».
Les tribus indigènes aztèques offraient aux démons 20 000 sacrifices humains par an ! Le chaman ouvrait la poitrine des victimes sacrificielles encore vivantes, et offrait leur cœur encore palpitant aux dieux – Satan et ses démons ! Est-ce là la sagesse ancestrale que nous devons apprendre ? Dans cette sagesse dite païenne, aucune semence de la Parole – c’est-à-dire de la vérité du Christ – ne se manifeste. Ce qui se manifeste, ce sont les semences de l’esprit de mensonge et de mort : le diable.
Jésus ne nous envoie pas pour entrer en dialogue avec les païens, mais pour les détourner du pouvoir de Satan vers le vrai Dieu ! (cf. Ac 26, 17-18) Dieu « nous a délivrés (du grec errizato) de la puissance des ténèbres, et nous a fait entrer dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Col 1, 13).
Il s’agit d’une trahison de l’Évangile et de la foi salvifique sous couvert de dialogue ; c’est un crime, une apostasie et un chemin de perdition ! L’adoption de pratiques païennes incarnant l’esprit du paganisme au sein de l’Église a déclenché le processus d’anti-évangélisation. Le chemin de vie de Dieu est ainsi remplacé par le chemin de la mort.
Citation de NA : « L’Église exhorte ses fils et filles à entrer en dialogue et en collaboration avec les membres d’autres religions… (et) à encourager les vérités trouvées chez les non-chrétiens… ».
Citation de IL 42 : « Une Église prophétique en Amazonie est celle qui dialogue… en faveur d’une écologie intégrale ».
Il ne s’agit pas d’une anti-Église prophétique, mais pseudo-prophétique. L’écologie intégrale, selon le document du Synode, inclut la soi-disant « vision cosmique » des peuples indiens. Cela signifie que tous les esprits et divinités démoniaques agissent avec ce territoire. Il s’ensuit que la soi-disant conversion écologique promue par le Synode est en fait une conversion aux esprits vénérés par ces peuples indiens et censés agir sur ce territoire. Du point de vue chrétien, ce n’est pas une conversion mais une apostasie du Christ ! Et non seulement une apostasie mais aussi une stupidité. De quel droit Vatican II a-t-il boycotté le devoir de prêcher l’Évangile et de le remplacer par un dialogue suicidaire ?
Citation de IL 30 : « Cela s’aligne sur un chemin qui a commencé avec le Concile de Vatican II pour toute l’Église ».
Le document hérétique sur l’Amazonie admet ouvertement que par ses hérésies, il s’aligne sur un chemin qui a commencé avec le Concile de Vatican II ! L’esprit de Vatican II et l’esprit du Synode sur l’Amazonie sont les mêmes. Il promeut le syncrétisme avec le paganisme.
Voici des extraits de la vie de deux évêques martyrs, saint Émilien et saint Ignace. L’Église a subi de graves persécutions sous l’empereur Dioclétien (286-305). Maximien était le gouverneur de l’Italie. Émilien était évêque de la ville de Spolète. Maximien l'emmena à sa cour et lui dit : « Qu'entends-tu par là, Émilien ? Pourquoi te donnes-tu volontairement à la mort pour ta folie ? Tu seras cruellement torturé et condamné à une mort amère si tu ne te prosternes pas devant nos dieux ». Le saint évêque répondit hardiment : « Je ne me prosternerai pas devant les démons, et ceux qui se prosternent devant eux subiront le tourment éternel de l'enfer ».
Maximien fut furieux et ordonna que le saint soit battu sans pitié... Puis il s'écria avec colère : « Ne prononce plus le nom du Christ en ma présence, mais aie pitié de toi-même, car un grand tourment t'est préparé ! ». Le saint confessa hardiment : « Je suis un serviteur du Christ ! Je confesse et glorifie le nom de Jésus-Christ. Pour lui, je suis prêt à endurer toutes les tortures et la mort ». Maximien ordonna que le saint soit cruellement torturé, et finalement décapité par l'épée.
Un autre évêque, saint Ignace, fut lui aussi martyrisé pour avoir rejeté l’idolâtrie. Lorsque l’empereur Trajan (98-117) était à Antioche, il convoqua l’évêque Ignace et lui dit : « Si tu fais un sacrifice à nos dieux, tu seras compté parmi mes amis et je te ferai grand prêtre de Zeus ». Le saint lui répondit : « Pourquoi serais-je grand prêtre de Zeus si je suis prêtre de mon Christ ? Je ne crains pas la mort ! Je ne recherche pas les bénédictions terrestres, mais je fais de mon mieux pour venir au Christ, qui est mort pour moi. Que vous me jetiez aux bêtes pour être dévoré, que vous me crucifiiez sur la croix, que vous me livriez au glaive ou au feu, je ne ferai jamais de sacrifice aux démons ». Trajan décida donc de condamner Ignace à être livré aux bêtes sauvages. Ce genre de mort lui semblait la plus cruelle. Il ordonna que le saint évêque soit emmené à Rome. En chemin, Ignace avertit les Éphésiens : « Si quelqu’un, par un enseignement mauvais, renverse l’Église de Dieu, pour laquelle Jésus-Christ a été crucifié, il sera souillé et jeté dans un feu qui ne s’éteint pas. Il en sera de même pour ceux qui l’écoutent ».
Ces paroles de saint Ignace sur l’enseignement mauvais qui corrompt l’Église de Dieu s’appliquent pleinement aux documents et à l’esprit de Vatican II, ainsi qu’au pseudo-pape Bergoglio et à ceux qui lui obéissent et se soumettent à lui.
Saint Ignace fut jeté aux bêtes sauvages à Rome, le 20 décembre de l’an 107 après J.-C.
Quel esprit anime la vie de ces deux saints évêques et martyrs ? C’est l’Esprit du Christ. Et quel est l’esprit qui se cache derrière les documents du Concile de Vatican II ? C’est l’esprit de l’Antéchrist ! Vatican II doit donc être condamné comme étant hérétique.

+ Élie
Patriarche du Patriarcat Catholique Byzantin

+ Méthode OSBMr + Timothée OSBMr
Évêques secrétaires

Le 13 janvier 2025