2- LA RELIGION - INTERDIT DE PENSER

3 months ago
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Voir la vidéo sur mon site : https://www.luciemandeville.com/post/2-la-religion-interdit-de-penser

Tant de drames humains, de conflits politiques, de guerres, de catastrophes météorologiques qui attirent l’attention ! Pourquoi se poser des questions au sujet d’autre chose? Le magicien D’Oz, en mettant les projecteurs sur ces tragédies, cherche-t-il à nous divertir de… l’essentiel?

Dans la série « Interdit de penser », j’ose penser tout haut à ce qui, selon moi, se cache sous la couverture médiatique de faits divers, réels et apocalyptiques… je pense à l’essentiel.

Dans cette vidéo, je suis dans une bibliothèque suédoise. Une bibliothèque, comme une église, peut être un lieu calme où l’on se sent bien, ou un endroit où l’on se sent oppressé. La religion peut être une source de rassemblement, ou au service de la guerre entre des peuples. Des mots pour parler de la religion sont permis, voire obligatoires, ou prohibés (comme dans Harry Potter et celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom). Ces mots racontent une histoire écrite… et réécrite. Ils parlent de dieux, de récits et de personnages.

Encore aujourd’hui, penser ou dire ce que l’on croit au sujet de la religion crée de vives réactions.

La religion a-t-elle été confondue à la « foi »? La foi a-t-elle besoin d’un lieu précis pour l’exercer, de mots pour en parler, ou d’une histoire, de dieux, de récits et de personnages? La foi a-t-elle besoin d’une autorité? De prétendus élus ou intermédiaires de Dieu sont devenus une autorité, ayant des droits sur les peuples. Cette supposée supériorité est-elle naturelle? Est-elle logique, a-t-elle du bon sens? Des humains peuvent-ils être supérieurs à d’autres humains, voire à d’autres êtres vivants?

Cette supériorité est associée à un « gros » ego, qui coupe la connexion au vivant, qui nous isole, qui nous aveugle. En raison du culte de l’intellectualisation (voir les autres cultes, dans la conférence sur la réalité), l’expérience de la foi est devenue une croyance. On s’est mis à penser et à discuter de notre foi.

Dans cette bibliothèque, je suis entourée de livres, dont chacun rapporte des récits ou des faits liés à la réalité. Notre expérience de la réalité, elle, nous laisse souvent sans mots. Au bout du compte, je me questionne : l’expérience de la vie, ou de la foi, est-elle plus près du silence que des mots que nous utilisons pour la décrire?

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