DLV38 Bis - Pourquoi douter de l'existence des réseaux pédocriminels

1 month ago
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Malgré les milliers de témoignages de victimes et de survivants des réseaux pédocriminels, malgré le travail acharné de certains magistrats sur des périodes de plusieurs décennies, malgré la découverte de matériels pédo-pornographiques impliquant des centaines de milliers de photos et de films, malgré les signes évidents d'omerta systématique, énormément de personnes continuent de douter de l'existence de réseaux pédocriminels organisés.

Non seulement, ces personnes doutent, mais elles refusent même d'écouter les témoignages, elles refusent de reconnaître les faits, elles refusent d'envisager cette réalité comme une hypothèse à explorer. D'autres personnes vont encore plus loin : elles vont jusqu'à accuser les victimes survivantes de menteuses, d'affabulatrices ou de victimes de faux souvenirs induits.

Comment expliquer de telles réactions qui vont au-delà du déni, puisqu'elles mettent les victimes sur le banc des accusés, allant jusqu'à prendre la défense des bourreaux et des tortionnaires ? Que répondre à ces accusations ? Quelles preuves apporter pour sortir progressivement de l'omerta ? Autant de questions que j'ai posées dernièrement à Chantal Frei, une des femmes qui apparaît dans le documentaire de Pierre Barnérias « Les survivantes », sorti au cinéma en France le 15 mai dernier.

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