La science prisonnière des “mandarins” et des “cosmotrouilles” ?

11 months ago
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Vidéo source : « Modèle Janus : Quand science et observation font la paire ! » avec Jean-Pierre Petit
30 583 Diffusé en direct il y a 23 heures FRANCE
NURÉA TV - Au coeur de l'inexpliqué
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« Modèle Janus : Quand science et observation font la paire ! » avec Jean-Pierre Petit

Émission diffusée en direct le lundi 20 novembre 2023 à 20h30

Voilà fort longtemps que je n'avais pas eu la joie d'accueillir Jean-Pierre Petit sur Nuréa TV. C'est donc avec d'autant plus de plaisir que je reçois notre savanturier préféré sur notre antenne pour une émission en direct qui sera l'occasion d'échanger avec lui sur l'état de ses travaux et démarches pour les faire reconnaître.

Il nous expliquera en quoi le modèle cosmologique , qu'il défend depuis maintes années avec conviction et passion, et les prédictions expérimentales qu'il implique répondent de la façon la plus pertinente aux observations les plus récentes et les plus poussées. Nous reviendrons également sur les blocages qu'il a rencontrés pour ne serait-ce qu'avoir la possibilité de présenter ses travaux à ses paires et débattre avec eux de leur viabilité, démontrant par là-même la sclérose du monde scientifique.

Jean-Pierre Petit est un scientifique français, physicien, astrophysicien et cosmologue. Il a été directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique et astrophysicien à l’observatoire de Marseille. Il est entre autres un pionnier pour ce qui concerne les recherches sur la magnétohydrodynamique. Il mène également des recherches en astrophysique, plus particulièrement en cosmologie et théorise “Janus”, un modèle cosmologique qu’il développe et défend depuis 40 ans.

Guillaume

https://www.youtube.com/watch?v=CpXodKOCCzo

Nota : L’Académie des sciences est une institution tricentenaire… et elle est pourtant très mal connue en dehors de ses symboles. « La première question que l’on m’a posée quand j’ai appris mon élection a été : vas-tu avoir un habit vert ? », se souvient Claire Mathieu, directrice de recherche CNRS à l’Institut de recherche en informatique fondamentale1 élue à l’Académie en décembre 2019, parmi 18 nouveaux académiciens et académiciennes, dont 8 directeurs et directrices de recherche du CNRS.

« L’Académie des sciences n’est pas un organisme de recherche comme peut l’être le CNRS », explique Didier Roux, académicien délégué à l'Information scientifique et à la communication de l'institution : « Elle est le lieu de l’expression de la communauté scientifique (hors SHS) qu’elle représente dans sa diversité. » Créée en 1666 par Jean-Baptiste Colbert, un des principaux ministres de Louis XIV, l’Académie devait se consacrer au développement des sciences et conseiller le pouvoir en ce domaine. Des missions qui ont peu changé jusqu’à aujourd’hui, malgré de multiples transformations statutaires dus aux bouleversements politiques successifs.

Élus par leurs pairs via une procédure qui « assure la qualité des travaux scientifiques qu’ils mènent mais aussi la capacité des lauréats à interagir avec les autres disciplines », les académiciens se consacrent à plusieurs missions : de l’attribution de plus de 80 prestigieux prix nationaux et internationaux, tels la grande médaille de l'Académie des sciences, à la présentation d’études, recommandations et suggestions à l’attention du gouvernement et de la société. À travers ces rapports et des conseils plus informels, « nous essayons de servir d’intermédiaire avec les politiques », souligne Étienne Ghys, directeur de recherche au CNRS et secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences depuis janvier 2019. (https://www.cnrs.fr/en/node/4475)

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