Ovnis : un comité du Sénat américain réclame les supposés « matériaux d’origine non terrestre »

10 months ago
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Ovnis : un comité du Sénat américain réclame les supposés « matériaux d’origine non terrestre »

Article de Gaël Lombart •

Qui pourrait bien posséder des « matériaux » ovnis ? Quelques jours après les affirmations fracassantes du lanceur d’alerte David Grusch sur leurs supposées existence et détention par les États-Unis, des sénateurs américains sont partis à leur recherche. Une quête d’informations qui apparaît même noir sur blanc sur le site du Congrès des États-Unis : « Toute personne actuellement ou anciennement sous contrat avec le gouvernement fédéral qui a en sa possession du matériel ou des informations » liés aux « phénomènes anormaux non identifiés » (PAN) doit en aviser l’autorité compétente. L’étonnante injonction est extraite d’un projet de loi adopté le 14 juin dernier à l’unanimité des 17 membres du comité du renseignement du Sénat (composé de neuf démocrates et huit républicains). Disponible en ligne depuis, le très sérieux texte — qui vise plus largement à encadrer le fonctionnement des agences et leur financement pour l’année 2024 — devra être discuté avec les élus de la Chambre des représentants avant de passer entre les mains du président Joe Biden. Cette curiosité législative intervient après que David Grusch, un ancien officier du renseignement, a affirmé publiquement, début juin, avoir communiqué à sa hiérarchie des informations attestant de l’existence d’engins d’origine « non humaine » détenus par son pays. Des informations qui auraient été cachées au Congrès, selon sa plainte de lanceur d’alerte transmise à la direction du renseignement. Six mois pour sortir de l’ombre Dans

une interview au Parisien, David Grusch a évoqué « une poignée de sous-traitants américains » du secteur de la défense qui auraient été « impliqués, dont certains depuis le début » afin de faire de la rétro-ingénierie. Autrement dit, étudier le fonctionnement de ces supposés engins pour mieux tirer parti leurs atouts. Si les dispositions étaient maintenues dans le projet de loi du comité du renseignement, les acteurs « sous contrat » avec le gouvernement auraient 60 jours, à compter de sa promulgation, pour « notifier » le Département américain de la Défense (DoD) d’une « possession » de « matériaux » ou d’informations sur les ovnis. Ils devraient également, dans un délai de 180 jours, les mettre à disposition et fournir « une liste exhaustive de tous les matériaux d’origine non terrestre ou de phénomènes anormaux exotiques non identifiés ». Le destinataire de ces éléments serait le directeur du bureau du Pentagone en charge des ovnis, le Bureau « de résolution des anomalies dans tous les domaines » (AARO). Toujours selon le projet de loi, cette section du renseignement aurait elle-même 30 jours pour transmettre les notifications reçues au Congrès. À défaut de communication, les programmes liés à l’exploitation de « matériaux » ou « engins » ovnis verraient leurs financements coupés. D’autres lanceurs d’alerte ? En décembre dernier, Joe Biden avait promulgué une loi offrant un cadre sécurisé aux personnes ayant connaissance de programmes sur les PAN impliquant « la récupération » et « l’analyse de matériel » ainsi que « la rétro-ingénierie » ou encore « la recherche et le développement ». « C’est vraiment très important. Des lanceurs d’alerte comme David Grusch peuvent se manifester et être protégés par la loi », confirme la journaliste indépendante Leslie Kean qui, la première, a donné la parole à ce vétéran de l’armée de l’air. Dans une interview à la chaîne de télévision américaine NewsNation, le vice-président du comité du renseignement du Sénat, Marco Rubio, a affirmé lundi que David Grusch ne serait pas le seul fonctionnaire en possession d’information sur les ovnis à être sorti du silence. « Il y a des gens qui sont venus partager de l’information avec notre comité au cours des deux dernières années. J’imagine que certains d’entre eux sont potentiellement les mêmes personnes auxquelles il fait peut-être référence », a expliqué le sénateur républicain, précisant que certains n’ont pas attendu d’être protégés par la loi pour s’exprimer. Leurs affirmations sont « de première main », a-t-il souligné. « Nous essayons de rassembler autant d’informations que possible », a poursuivi l’élu de Floride, ancien candidat à la primaire républicaine face à Donald Trump. « Certaines de ces personnes travaillent encore au gouvernement et, franchement, beaucoup d’entre elles ont très peur pour leur emploi, pour leurs habilitations et pour leurs carrières. »
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/ovnis-un-comit%C3%A9-du-s%C3%A9nat-am%C3%A9ricain-r%C3%A9clame-les-suppos%C3%A9s-mat%C3%A9riaux-d-origine-non-terrestre/ar-AA1djIWr?ocid=msedgntp&cvid=53a5d8143ff147f7b77ac757f30e4c27&ei=18

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