Un 2e incendie de forets menace Lebel-sur-Quévillon; évacuations préventives à Senneterre

11 months ago
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Alors qu’un deuxième incendie de forêt menace la municipalité de Lebel-sur-Quévillon, dans le Nord-du-Québec, des évacuations préventives ont eu lieu à Senneterre, en Abitibi-Témiscamingue, mercredi.

Évacués depuis vendredi, les résidents de Lebel-sur-Quévillon devront prendre leur mal en patience avant de réintégrer leur résidence en raison de la progression des feux.

«Ce n’est pas facile à vivre, affirme le maire, Guy Lafrenière, qui est toujours sur place en compagnie de nombreux pompiers. Depuis vendredi qu’on est sur le qui-vive. Ça commence à m’énerver un petit peu parce que d’un côté on a Chapais et Chibougamau qui ont évacué et de l’autre côté c’est Senneterre. Les chemins commencent à se rapetisser autour de nous.»

C’est en partie pourquoi des évacuations ont été effectuées dans le secteur nord de la ville de Senneterre, située au sud de Lebel-sur-Quévillon.

«Ce sont des évacuations préventives qui touchent plus le côté nord, c’est-à-dire de la 113 Nord parce qu’on sait que les feux de Lebel-sur-Quévillon descendent vers chez nous tranquillement, indique la mairesse, Nathalie-Ann Pelchat. On a eu beaucoup de journées avec de forts vents.»

Les flammes seraient situées à 50 kilomètres du centre-ville, mercredi en début de soirée, mais à l’instar de Chibougamau mardi, la situation pourrait évoluer rapidement.

«On le sait que ce n’est pas impossible, donc c’est pour ça qu’on essaye de prévenir le plus possible, continue-t-elle. On essaye de poser des actions pour la sécurité. C’est pour ça qu’on a déjà fait évacuer les gens. On ne s’est pas fait nécessairement demander de le faire, on l’a fait par prévention parce qu’on sait que ça peut arriver rapidement.»

De nombreux résidents sont sur le pied d’alerte, prêt à évacuer si nécessaire.

«Je crois qu’il y en a vraiment beaucoup qui ont fait leurs préparations et décidé aussi où ils s’en iraient si jamais on avait à être évacués, indique Mme Pelchat. C’est un peu ce qu’on a demandé aux gens, soit essayer de préparer leur petite trousse 72 heures, vêtements, médicaments, trousses de santé, de faire le plein de leur auto.»

«On s’est dit qu’il fallait le faire un jour, donc pourquoi pas le faire immédiatement, ajoute-t-elle. On est beaucoup dans la prévention pour ne pas faire paniquer personne et faire ça dans le calme.»

La qualité de l’air pour les 48 prochaines heures pourrait aussi être à surveiller dans la région.

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