ATTENTION: De plus en plus de fraudes sur Marketplace

1 year ago
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Si vous cherchez des aubaines sur Marketplace, prenez beaucoup de précautions, la police de Saguenay a constaté une augmentation marquée des fraudes sur ce site de vente.

«Electroménagers à vendre : 900 $», la fille de Carl Fortin pensait faire une bonne affaire et le vendeur lui a mis un peu de pression.

«Il lui a dit qu'il y avait beaucoup d'acheteurs intéressés, a relaté monsieur Fortin. Il a demandé un dépôt de 200 dollars, que ma fille lui a envoyé par Interac à l'adresse courriel donnée. Il a encaissé l'argent, et par la suite, il ne répondait plus aux messages, mais les articles étaient toujours en vente.»

«C'est un site qui est très populaire pour vendre ou acheter usagé», a rapporté le porte-parole de la police de Saguenay, Luc Tardif.

La police a enregistré de plus en plus de fraudes du genre.

Les profiteurs laissent l'article en vente même après avoir encaissé un premier dépôt, dans l'espoir de multiplier les victimes.

«Dans ce cas-ci, c'est une jeune femme de 21 ans qui est victime. C'est triste», a déploré M. Fortin.

Ce dernier a réussi à retrouver le voleur, et s'est présenté à lui comme un acheteur.

«J'ai refusé de lui donner un dépôt en lui disant plutôt que je voulais voir les articles avant, a-t-il expliqué. Il m'a rappelé plus tard sur mon cellulaire, et quand je lui ai demandé si c'était pour les électroménagers, il a raccroché aussitôt.»

«J'ai rappelé, mais son numéro a été débranché, et il m'a aussi bloqué de notre conversation Marketplace», a précisé M. Fortin.

La police de Saguenay déconseille évidemment d'accepter de faire un dépôt.

«Vous pouvez demander une rencontre pour voir les articles, et dans un lieu public pour être plus sécuritaire», a suggéré Luc Tardif.

Habitué de Marketplace autant pour vendre que pour acheter, monsieur Fortin a porté plainte à la police.

La police de Saguenay avait déjà envisagé la possibilité d'aménager un espace pour que les vendeurs et les acheteurs puissent se rencontrer sans aucune crainte.

La vague de plaintes pourrait relancer le projet.

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