Objection de conscience potentielle à la technologie ARNm comme traitement préventif pour le COVID-19

1 year ago
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RÉSUMÉ
Dans le cadre des campagnes de vaccination de masse, les vaccins les plus utilisés dans les pays occidentaux sont basés sur l'ARN messager (ARNm). Certains pays ont imposé une vaccination obligatoire et de nombreux autres ont exigé un passeport vaccinal pour accéder aux transports publics et à de nombreuses activités, produisant une discrimination systémique, une exclusion sociale, une ségrégation et une stigmatisation à l'encontre des personnes non vaccinées. Cet article vise à présenter plusieurs incertitudes scientifiques sur lesquelles, les objecteurs de conscience aux injections d'ARNm comme traitement préventif de la COVID-19, pourraient s'appuyer. Des données scientifiques sont présentées sur les vaccins à ARNm, ceux-ci consistent en des ARNm enveloppés dans des nanoparticules lipidiques. Les ARNm artificiels qui n’ont jamais été utilisés comme médicament prophylactique, sont délivrés à nos cellules les obligant à exprimer, contre leur nature, une protéine virale biologiquement active. Contrairement à un médicament produit dans une usine pharmaceutique, et formulé à une dose connue et à un profil de produit protéique bien défini, le vaccin à ARNm agit comme un pro-médicament codant pour la protéine de pointe du virus produite par nos propres cellules; tant la dose que la qualité des protéines produites sont inconnues. Nous ignorons également la distribution des nanoparticules lipidiques portant cet ARNm dans notre corps. Nous considérons que « l’objection de conscience» soulevée par les considérations ci-dessus est une raison suffisante pour refuser les vaccins ARNm ou des technologies similaires comme traitement préventif de la COVID-19.

Auteurs : Patrick Provost, Nicolas Derome, Christian Linard, Bernard Massie, et Jean Caron

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