2032

1 year ago
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Noyé par les émotions.
Dans mes blessures, je fais le dur mais comme en enfant sans solution, je cours à l intérieur de mes fissures. des cicatrices que je ne veux plus entendre entre les murs sourds l'amour sombre, dans la planète des monstres finir comme une ombre.

Hauts fantômes du passé aux visages d'anges, nos larmes tendres ont coulee la tristesse du présent de ta non-présence, chaque instant est un vide immense . .

L' amertume de ma plume à ton encre celui des souvenirs pour m'ancrer dans les instants où tu me manques.
Quand le futur doit mourir en cendres et que plus jamais nous nous retrouveront ensemble.

Quand le monde meure quand le coeur tremble quand le film d'horreur semble un remake de tes pires peurs.
Quand le doux, le vrai ont perdu tous leurs repères, pour te prendre tes membres, finir seul dans les égouts de nos vies transparentes.

Tout coule comme l'eau impalpable vers le néant, avant que mon temps ne m'éteint j'ai juste cherché du sens.
J'aurais voulu t'aimer avant la fin de toutes consciences, avant que le vivant se plaint par mon âme errante.
Elle ne trouve plus ton corps pour t'étreindre, avant que l'éphémère restreint notre existence, toucher ta main ou juste t'entendre.

Par-delà mon chagrin qui veut que je me rende, à quoi bon vivre solo sans les autres, les morceaux qui me restent ne sont que des fautes, je suis seul, loin sur un chemin de solitude.
Pourquoi se lève l'enfer et que je le peins avec mes tripes;
Juste pour que mes démons me démontent, me démontre que ce monde est triste...

C'est bien à la fin du monde que l'on assiste. dans la trame des complotistes.

Je suis complotistes.

Du charbon des mines, aux bétons des morts, ils détruisent le peu qui reste comme le sourire de ta face .
J' ai colorié mon enfer par ce que je résiste, j'avais trop de rêves le cœur trop grand;
je croyais être l'élève qui s'élève loin du néant.
Je recherchais de la lumière dans les ténèbres celles qui résident dans le bien-être mais je suis spectateur de l'effondrement.
J'ai pourtant parlé avec mon cœur dans l'oreille de maman, jusqu'à, arrivé que la télé te dise de te vendre, de te pendre.
Les pires délires se sont réalisés, des psychotiques nous tiennent tétanisés;
la peur encrée à l'encre de la terre, voir la planète entière mourir souffrir, rester entier, dans le programme d'un cauchemar totalitaire.

Ils ont empoisonné mon père, pour ne plus qu'il me parle, qu'il oublie qu'il m'a fait naître en enfer au goût de mes larmes, Ils ont assassiné un ange, tuer ma grand-mère, zombifier ma mere, briser mes songes pour que l'amour en moi crève.
Dans cet endroit éphémère l'humanité en cendres disparaît avec les fantômes de mes rêves...
Un souvenir sincère, je t'aime comme hier;
à l'encre de ma mémoire je me remémore tout ce qui a vécu est mort car je suis le dernier détenu vivant ensemble.
Cela coule encore comme ça circule dans mon corps, pas moyen de supporter l'éphémère qui dure l'éternité. Pas moyen de rattraper le passé ai-je vraiment existé dans ton cœur devenu poussière.

Dans ce monde en colère les gosses choisissent la mort le futur est trop gore, le présent les dépasse naître à la fin de l'espèce, sans liberté et sans espoir que devenir une machine enchaîner et contrôler à l extrême.
Mieux vaut avancer vers la mort en choisissant un chemin vers le ciel, vers les cieux.
Comme suivre le destin et mourir libre, que de souffrir sous leurs yeux, enchainer dans leur règne.

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